a) Définition
On distingue trois types de conditionnement:
- l'emballage primaire, en contact direct avec le produit (boîtes, bocaux, bouteilles, etc.);- l'emballage secondaire, permettant le groupage des emballages primaires (cartons);
- l'emballage tertiaire, facilitant la manutention des emballages secondaires (palettes, conteneurs).
Le présent chapitre traite uniquement de l'emballage primaire, qui joue un rôle essentiel dans la conservation des produits.
b) But du conditionnement primaire
Le conditionnement, réalisé avant ou après le traitement destiné à assurer la conservation des produits, est nécessaire pour plusieurs raisons; il doit:
- préserver l'effet bénéfique du traitement de conservation et éviter ainsi soit une réhydratation du produit (dans le cas où il a été séché), soit une recontamination du produit (quand il a été pasteurisé ou stérilisé);- protéger de l'environnement extérieur, en particulier dresser une barrière physique contre les chocs mécaniques, les déprédateurs, la poussière, la lumière et l'oxygène éventuellement;
- constituer un récipient sûr, c'est-à-dire pouvant être clos sans présenter de fuites.
c) Caractéristiques des emballages primaires
Les buts recherchés lors du conditionnement définissent certaines exigences relatives aux matériaux d'emballage primaire (tableau 50). Certaines d'entre elles sont obligatoires et communes à tous les matériaux d'emballage; d'autres sont au contraire facultatives et dépendent du traitement de conservation effectué.
Il est important de noter que le choix du matériau de conditionnement dépend dans une large mesure de la nature du produit à emballer et de la technique de conservation mise en oeuvre. Après avoir subi un traitement, le produit à conditionner peut en effet présenter une protection naturelle vis-à-vis de certains risques tout en étant plus particulièrement sensible à d'autres. Par exemple, un produit séché en poudre est insensible à l'écrasement, d'où l'inutilité d'un matériau rigide; il craint par contre la réhydratation.
Tableau 50. Exigences à remplir pour les matériaux d'emballage primaire
Caractéristiques obligatoires |
Caractéristiques facultatives |
Solidité |
Rigidité |
Inertie vis-à-vis du produit (pas de réaction chimique à son
contact) |
Opacité |
a) Papier et carton
Le papier est constitué par un enchevêtrement de fibres cellulosiques auquel on a parfois ajouté certains ingrédients (charges, colles, colorants). Il est caractérisé par une force variable (la force du papier est définie par son poids par unité de surface: de 16 et 1 000 g/m2 les valeurs les plus élevées étant celles du carton, à partir de 200-300 g/m2).
Le papier, naturel ou modifié, sert généralement d'emballage primaire, alors que le carton est davantage mais non exclusivement utilisé comme suremballage.
Le papier et le carton présentent à l'origine une forte porosité qu'il est cependant possible de combattre par différents moyens:
- combinaison de matériaux différents dont l'un est imperméable, formant ainsi des matériaux d'emballage composites. On utilise par exemple l'aluminium ou le polyéthylène;- affinage du carton;
- imprégnation du papier ou du carton;
- enduction des papiers par une couche de plastique;
- contrecollés papier/papier;
- cartons ondulés;
- cartons compacts, etc.
Ces différents types d'emballage peuvent être utilisés sous plusieurs formes: sacs en papier de petite contenance, de grande contenance allant jusqu'à 50 kg, ou boîtes de carton pliantes avec rabats jointifs. Les boîtes de carton peuvent également servir à regrouper les unités de conditionnement de taille inférieure (emballage secondaire).
b) Matières plastiques
Les caractéristiques des matières plastiques dépendent considérablement de leur composition chimique (tableau 51).
On peut multiplier les possibilités offertes par les matières plastiques en combinant les matières primaires citées dans le tableau. On réalise ainsi des associations:
- acétate de cellulose et chlorhydrate de caoutchouc; on obtient de cette façon un matériau transparent, stable, résistant à l'humidité et facilement soudable;- textile, polyéthylène et papier fort: ensemble très durable et résistant à la vapeur d'eau;
- cellophane et chlorhydrate de caoutchouc.
c) Verre
Le verre, dont le matériau de base est le sable quartzeux, est très utilisé sous forme de bouteilles, de flacons et de bocaux pour conditionner de nombreux produits alimentaires.
d) Textile
Le textile le plus utilisé est le jute, mais on emploie également du coton, du chanvre et du lin. Comme le papier et le carton, ces fibres peuvent être imprégnées de façon à augmenter leur imperméabilité et leur résistance aux moisissures et à la flamme.
e) Métaux
Les matériaux métalliques utilisés sont le fer-blanc (constitué par une feuille d'acier doux recouverte sur ses deux faces par une couche d'étain) et l'aluminium.
- Fer-blanc: les différentes catégories de fer-blanc se distinguent par leur teneur en étain, le mode d'application de l'étain et la dureté de l'acier. Ce matériau étant en lui-même sensible à la corrosion, il est nécessaire de respecter certaines consignes de fabrication ou d'utilisation (tableau 52).
Le fer-blanc est utilisé sous forme de boîtes obtenues par enroulement d'une plaque de fer-blanc et soudure. Le fond peut être soit soudé, soit serti.
- Aluminium: l'aluminium a des applications très différentes: utilisé sous forme de sachets en feuilles très minces, il assure une protection directe des aliments, les sachets étant regroupés dans des emballages en carton, papier ou plastique. L'aluminium est peu utilisé sous forme de boîtes, en raison de son coût élevé.
f) Terre cuite
La fabrication doit assurer une étanchéité à l'eau.
Certains compléments aux indications fournies par le tableau 53 s'avèrent nécessaires, notamment en ce qui concerne les emballages de verre ou de métal.
Tableau 51. Caractéristiques des principales matières plastiques utilisées
Caractéristiques |
Acétate de cellulose |
Chlorhydrate de polyvinyle |
Chlorure de caoutchouc |
Mélanges de polyvinyle |
Polyéthylène |
Polyester |
Polyamide |
Cellophane |
Transparence |
+ |
+ |
+ | |
- | | |
+ |
Imperméabilité aux gaz (O2, N2, CO2) |
+ |
+ |
+ |
+ |
+ |
+ |
+ |
+ si sèche |
Imperméabilité à la vapeur d'eau |
+ |
- |
+ |
+ |
+ |
+ |
+ |
+ si sèche |
Résistance mécanique |
+ |
+ |
+ |
+ |
± |
+ | |
+ |
Résistance chimique (au contact des produit alimentaires) |
Bonne pour les graisses et huiles |
Bonne |
Bonne |
Bonne pour les graisses et huiles |
Inerte aux solvants, faible pour les graisses et huiles |
Bonne pour les acides, alcalis, graisses et solvants |
+ |
Bonne pour les graisses, huiles, solvants organiques Faible pour les alcalis et acides |
Résistance thermique |
Bonne entre -15° et +150°C |
Bonne au-dessous de 30°C |
Ramollissement au-dessus de 130°C |
Bonne |
Bonne entre -15° et + 85°C |
Bonne entre -30° et +250°C |
Bonne à moins de 110°C |
Inflammable |
Utilisation principale |
Feuilles et films |
Jouets-bouchons, films |
Feuilles et bouteilles |
Films pour doubler des cartons, etc. |
Feuilles, sachets films rétractables, bouteilles |
Films |
Feuilles, sachets |
Feuilles, films |
Tableau 52. Corrosion des récipients de fer-blanc et précautions à prendre
Localisation de la corrosion |
Conséquences de la corrosion |
Causes de la corrosion |
Précautions à prendre |
Corrosion externe |
Rouille, perforation |
Contact métal-air humide ou eau |
Sécher suffisamment après utilisation |
|
Rouille, perforation |
Contact entre métaux |
|
Corrosion interne |
Dissolution partielle des métaux, dégagement d'hydrogène, bombement, éclatement du récipient |
Acidité du contenu |
Utiliser des boîtes comportant un vernis de protection |
Le rapport coût du contenant/coût du contenu définit la rentabilité d'un mode de conditionnement. Or ce rapport est nettement plus élevé dans le cas des récipients en verre que pour des boîtes métalliques.
Toutefois, le mode de fermeture des récipients en verre permet une réutilisation du même récipient un certain nombre de fois, ce qui n'est pas le cas des boîtes métalliques dont l'ouverture entraîne la destruction. La mise en place d'un système de consigne et de récupération des récipients en verre peut donc rendre ce type de conditionnement compétitif par rapport aux boîtes métalliques. Pour s'en assurer, il faut, dans chaque cas, réaliser un bilan évaluant:
- le nombre de réutilisations possibles pour un même récipient;
- l'importance des pertes (casse, non retour);
- l'étendue du marché: plus le marché sera regroupé, plus le système de collecte sera facilité;
- le coût de la récupération (véhicules, main-d'oeuvre, lavage des bocaux).
D'autre part le rapport coût du contenant/coût du contenu dont il vient d'être question peut être artificiellement abaissé en utilisant des récipients de grande taille. Ce mode de conditionnement risque cependant de ne trouver que peu d'acheteurs. Néanmoins, dans le cas d'un produit peu périssable, il est possible de vendre le contenu d'un grand récipient à différents clients, à condition toutefois de respecter les consignes alimentaires d'hygiène et le faible délai d'écoulement du produit.
A la sortie de l'usine, le prix d'achat comparatif des différents types de conditionnement se situe approximativement comme suit:
- bocal de verre (système twist off): 10 unités par litre;
- complexe carton-aluminium-plastique: 3-8 unités par litre, selon la nature du complexe utilisé;
- boîtes métalliques: 6 à 8 unités pour 850 g.
Tableau 53. Caractéristiques des différents types d'emballage
Nature des emballages |
Formes |
Applications |
Avantages |
Inconvénients |
Souples | ||||
Papiers et cartons souples (enduits ou non) |
Sachets, boîtes |
Produits secs |
Encombrement minimal à vide |
Perméabilité aux gaz, à l'humidité, aux odeurs (si non
enduits) |
Matières plastiques souples (cellophane et acétate de cellulose) |
Sachets |
|
Encombrement minimal à vide |
Fermeture hermétique nécessitant un appareillage spécifique et cher (voir le tableau 51) |
Matériaux composites (plastique-plastique ou plastique-aluminium) |
Sachets |
Diverses |
Encombrement minimal à vidé |
Coût élevé |
Textiles |
Sacs, sachets |
|
Encombrement minimal à vide |
Perméabilité aux gaz, odeurs et eau |
Rigides | ||||
Verra |
Bocaux, flacons, bouteilles |
Produits liquides ou pâteux, ou solides dans un milieu liquide |
Conditionnement hermétique possible avec ou sans appareil de
conditionnement |
Encombrement et poids à vide élevés |
Matières plastiques (polyéthylène, chlorure de polyvinyle) |
Bouteilles |
Boissons, liquides alimentaires |
Légèreté |
Encombrement à vide important |
Métal |
Boîtes |
Diverses |
Rigidité et solidité |
Nécessité d'un appareil de fermeture de maniement
délicat |
Terre cuite |
Pots |
Produits ne nécessitant pas de traitement thermique (problème de fermeture hermétique) une fois conditionnés |
Fabrication locale possible |
Pas de fermeture hermétique résistant aux traitements
thermiques |
Cependant, la nécessité d'importer les emballages peut augmenter considérablement leur prix d'achat dans les pays en développement. Le prix des boîtes métalliques, par exemple, peut quadrupler si celles-ci sont importées prêtes à l'emploi, du fait de l'importance du volume qu'elles occupent pendant le transport. Une solution consiste à importer les boîtes sous forme de plaques et à les former sur place, ce qui permet une réduction du volume, donc du coût du fret. Cette solution présente cependant des inconvénients:
- le reformage peut s'accompagner de craquelures du vernis intérieur, ce qui oblige à réenduire les boîtes pour éviter leur corrosion par le contenu;- le reformage nécessite un investissement considérable en matériel qui ne peut être rentabilisé que par une importante production de boîtes. Il doit donc être pris en charge soit par une unité de transformation de fruits et légumes de grande taille, soit par une entreprise spécialisée alimentant plusieurs unités de transformation plus petites.
Du fait des coûts élevés des produits importés, il s'avère donc extrêmement important, lors du choix du mode de conditionnement, d'exploiter au maximum les ressources disponibles localement (verrerie proche, artisanat de poterie, etc.)
Le choix du type de conditionnement pour un produit donné dépend beaucoup de la transformation qu'il a subie. La nature de l'emballage utilisable est précisée dans chacun des chapitres se rapportant à une technique particulière de conservation. Différents formats sont utilisables; ceux-ci font l'objet d'une normalisation, notamment en ce qui concerne les boîtes métalliques et les récipients en verre (voir le tableau 54).
Le mode de fermeture varie considérablement selon le type de récipient. Du fait de la faible taille des unités de transformation envisagées, les seuls emballages étudiés ici sont ceux pouvant être fermés à la main ou à l'aide d'une machine non automatique. Des systèmes artisanaux de fermeture existent également pour des récipients qui, à l'échelle industrielle, utilisent un mode de fermeture totalement différent et automatisé; l'étanchéité dans ce cas est moindre mais peut cependant être suffisante dans certains cas particuliers.
Différentes méthodes sont utilisables, à savoir:
- le collage (figure 77) à l'aide de colle ou de ruban adhésif, ce dernier étant plus couramment employé pour les emballages en carton;- la couture (figure 78), effectuée généralement avec du fil de coton, peut être réalisée avec une machine fixe ou portative;
- le ficelage, très facile, présente cependant l'inconvénient d'un remplissage nécessairement incomplet du sac si l'on veut que ce mode de fermeture résiste aux manutentions successives.
Tableau 54. Equivalences et caractéristiques des principaux types de boîtes à conserves
1. Normalisation Internationale |
2. Désignation |
3. Dimensions | |||||||||||||||||
No. |
Limite de capacité ml |
Pays |
Normes |
Appellation |
ø ext. in |
|
ø ext. mm |
h ext. in |
|
h ext. mm |
no. 1 |
ø int. mm |
no. 2 |
h int. mm |
Vol. ext. |
Vol. ext f oz |
Vol. int. ml |
Cont. f oz |
Cont. ml |
1. |
4186 à 4314 |
F |
NF-H-33001 |
5/1 |
6(1/16) |
¬ |
153 |
9(11/16) |
¬ |
246 |
-2.48 |
150.5 |
-3.70 |
242.3 |
4 523 |
152.94 |
4 310 |
143.69 |
4 250 |
| |
F |
hors normes |
5/1 |
6(1/16) |
¬ |
153 |
9(4/16) |
¬ |
235 | |
150.5 | |
231.3 |
4 320 |
127.77 |
4 115 |
118.05 |
3 992 |
2. |
3053 à 3147 |
G.B. | |
A 10 | | | | | | | | | | | | | |
109.20 |
3 229 |
| |
USA |
603-700 |
no. 10 |
6(3/16) |
® |
157 |
7 |
® |
178 | |
154.5 | |
174.3 |
3 449 |
116.62 |
3 268 |
94.59 |
2 797 |
| |
F |
hors normes |
3/1 |
6(1/16) |
¬ |
153 |
7(1/16) |
¬ |
180 | |
150.5 | |
176.3 |
3 309 |
97.86 |
3 136 |
86.23 |
2 550 |
| |
F |
NF-H-33002 |
2/1 |
4(15/16 |
¬ |
125 |
5(15/16) |
¬ |
150 |
-2.24 |
122.8 |
-3.40 |
146.1 |
1 840 |
62.22 |
1 730 |
57.48 |
1 700 |
| |
USA |
502-510 |
no. 5 |
5(2/16) |
® |
130 |
5(10/16) |
® |
143 | |
127.8 | |
139.1 |
1 898 |
56.13 |
1 784 |
51.08 |
1 510 |
| |
USA |
404-700 |
no. 3 cyl (46x) |
4(4/16) |
® |
108 |
7 |
® |
178 | |
105.8 | |
174.1 |
1 627 |
55.01 |
1 531 |
44.63 |
1 320 |
| |
F |
NF-H-33001 |
5/4 |
6(1/16) |
¬ |
153 |
2(14/16) |
¬ |
72.5 | |
150.8 | |
68.6 |
1 333 |
45.07 |
1 225 |
35.91 |
1 062 |
| |
F |
hors normes |
1 litre |
3(15/16) |
¬ |
100 |
5(12/16) |
¬ |
146.2 | |
97.8 | |
142.8 |
1 448 |
37.09 |
1 097 |
35.50 |
1 050 |
| |
G.B. |
|
A2 (1/2) | |
| | | | | | | | | | | |
29.90 |
884 |
3. |
837 à 863 |
F |
NF-H-33001 |
1/1 haute |
3(15/16) |
¬ |
100 |
4(11/16) |
¬ |
118.5 |
-2.20 |
97.8 |
-3.30 |
115.2 |
931 |
31.48 |
865 |
28.74 |
850 |
| |
F |
NF-H-33001 |
1/1 basse |
4(15/16) |
¬ |
125 |
3(/16) |
¬ |
80 | |
122.8 | |
76.7 |
981 |
33.17 |
908 |
28.74 |
850 |
| |
USA |
401-411 |
no. 2 (1/2) |
4(1/16) |
® |
103 |
4(11/16) |
® |
119 | |
100.8 | |
115.7 |
996 |
33.68 |
923 |
25.73 |
761 |
| |
USA |
307-604 |
no. 2 tall |
3(7/16) |
® |
87 |
6(4/16) |
® |
159 | |
84.8 | |
155.7 |
945 |
31.96 |
879 |
24.93 |
737 |
| |
USA |
307-512 |
no. 2 cyl |
3(7/16) |
® |
87 |
5(12/16) |
® |
146 | |
84.8 | |
142.7 |
874 |
29.56 |
806 |
22.69 |
671 |
| |
G.B. | |
A2 | | | | | | | | | | | | | |
20.40 |
603 |
4. |
571 à 589 |
F |
hors normes |
3/4 |
3(5/16) |
¬ |
84 |
4(9/16) |
¬ |
115.2 | |
81.8 | |
111.9 |
634 |
21.44 |
588 |
19.61 |
580 |
5. |
451 à 579 |
USA |
307-409 |
no. 2 |
3(7/16) |
® |
87 |
4(9/16) |
® |
116 | |
84.8 | |
112.7 |
690 |
23.47 |
657 |
17.73 |
524 |
| |
G.B. | |
A1 tall | |
| | | | | | | | | | | |
16.90 |
500 |
6. |
412 à 432 |
USA |
301-411 |
no. 1 tall |
3(1/16) |
® |
78 |
4(11/16) |
® |
119 |
-2.08 |
75.9 |
-3.12 |
155.9 |
566 |
19.14 |
524 |
14.40 |
426 |
| |
F |
NF-H-33001 |
1/2 haute |
2(13/16) |
¬ |
71.5 |
4(9/16) |
¬ |
115.5 | |
69.4 | |
162.4 |
464 |
15.69 |
425 |
14.37 |
425 |
| |
F |
NF-H-33001 |
1/2 basse |
3(15/16) |
¬ |
100 |
2(8/16) |
¬ |
64 | |
97.9 | |
60.9 |
503 |
17.01 |
458 |
14.37 |
425 |
| |
USA |
401-207.5 |
no. 1 1/4 pineaple |
4(1/16) |
® |
103 |
2(7/16) |
® |
62 | |
100.9 | |
58.9 |
528 |
17.85 |
471 |
12.23 |
362 |
| |
USA |
211-414 |
211 cyl |
2(11/16) |
® |
68 |
4(14/16) |
® |
124 | |
65.9 | |
120.9 |
450 |
15.32 |
412 |
11.79 |
349 |
| |
G.B. | |
A1 | | | | | | | | | | | | | |
11.10 |
328 |
7. |
306 à 325 | |
| | | | | | | | | | | | | | | | |
| |
USA |
211-400 |
no. 1 picnic |
2(11/16) |
® |
68 |
4 |
® |
102 | |
65.9 | |
98.9 |
372 |
12.58 |
337 |
9.45 |
280 |
8. |
208 à 218 |
USA |
307-205 |
no. 1 flat |
3(7/16) |
® |
87 |
2(3/16) |
® |
56 | |
84.9 | |
52.9 |
333 |
11.26 |
299 |
7.32 |
216 |
| |
USA | |
180 |
2(1/16) |
¬ |
52.6 |
3(8/16) |
¬ |
88.9 |
-1.96 |
50.6 |
-2.94 |
86.0 |
193 |
6.53 |
173 |
6.09 |
180 |
| |
F |
hors normes |
(1/5) H |
2(3/16) |
¬ |
55 |
3(1/16) |
¬ |
78 | |
53.0 | |
75.1 |
185 |
6.26 |
166 |
5.75 |
170 |
9. |
134 à 148 |
F |
NF-H-33001 |
(1/6) H |
2(3/16) |
¬ |
55 |
2(11/16) |
¬ |
68 | |
53.0 | |
65.1 |
162 |
5.48 |
144 |
4.80 |
142 |
| |
USA |
202-214 |
- |
2(2/16) |
® |
54 |
2(14/16) |
® |
73 | |
52.0 | |
70.1 |
167 |
5.65 |
149 |
4.23 |
125 |
10. |
66 à 74 | |
| | | | | | | | | | | | | | | | |
® = sens des conversions.
Plusieurs cas peuvent être envisagés selon la matière plastique et le type de récipient utilisés.
a) Sachets plastiques souples
La seule façon d'obtenir une fermeture hermétique dans ce cas est le thermosoudage, qui nécessite une machine d'un coût relativement élevé, même si son fonctionnement est entièrement manuel.
On peut cependant se contenter de conditionner les produits secs non moulus de façon plus simple et non étanche en ayant recours à des sacs de grande taille en plastique très souple fermés avec de la ficelle, du ruban adhésif, des agrafes, etc.
b) Bouteilles de plastique rigide
La fermeture, nécessairement hermétique puisqu'un tel récipient est destiné a contenir un liquide, ne peut être obtenue que par des machines onéreuses, ce qui rend ce type de conditionnement peu adapté aux échelles de transformation choisies.
Le verre peut être utilisé sous formes de flacons, de bocaux ou de bouteilles selon la nature du produit à emballer. A chacune de ces formes d'utilisation correspond une fermeture spécifique.
a) Flacons (pots)
La fermeture peut être obtenue au moyen:
- d'une capsule posée manuellement ou à l'aide d'une machine. Plusieurs systèmes existent, dont:
- le système twist off (figure 79), dont la pose peut être entièrement manuelle. Il est constitué d'une capsule crantée à joint plastique coulé. Son herméticité étant due en grande partie au vide réalisé dans le flacon au moment de la pose, le capsulage doit être obligatoirement effectué à chaud;- le système Eurocap (figure 80) constitué d'une capsule métallique munie d'un joint plastique et dont la fixation est assurée à la fois par une retenue sur une bosse et par le vide partiel créé dans le flacon. Ce système nécessite une capsuleuse dont le fonctionnement peut être manuel, mais les flacons doivent obligatoirement être fermés à une température aussi élevée que possible pour créer un vide intérieur suffisant;
- d'une couche de paraffine coulée à chaud sur le produit et recouverte d'une feuille de cellophane assurant l'isolation de la paraffine vis-à-vis des poussières. Cette méthode, contrairement au capsulage, n'est pas applicable à des produits pasteurisés ou stérilisés.
b) Bocaux
Les bocaux se ferment par un système de clapet métallique, l'étanchéité étant assurée par un joint de caoutchouc (figure 81). La pose est entièrement manuelle, mais le bocal et son joint sont d'un prix plus élevé que les flacons.
c) Bouteilles
De nombreux systèmes existent pour la fermeture des bouteilles, dont le goulot doit être adapte au mode de fermeture choisi:
- bouchon mécanique ou à étrier (figure 82): l'obturation de la bouteille est obtenue au moyen d'un cône de porcelaine muni d'un joint de caoutchouc. La porcelaine est traversée par une monture métallique articulée qui vient prendre appui dans deux orifices diamétralement opposés disposés dans la bague de la bouteille. Le montage du bouchon se fait à la main;- bouchon couronne (figure 83), formé d'une capsule de fer-blanc dont la jupe ondulée est sertie sur la bague de la bouteille. La capsule est munie intérieurement d'un liège formant joint, pourvu ou non d'une pastille isolant le produit du liège. Ce type de fermeture nécessite l'emploi d'une capsuleuse manuelle pour assurer le sertissage du bouchon (figure 84);
- bouchon de liège (figure 85): très répandu et peu onéreux, il se pose manuellement à l'aide d'un appareil spécial, sans grande difficulté.
De nombreux autres systèmes de fermeture existent (capsules plastiques, complétées ou non par une enveloppe d'aluminium, etc.), mais les plus couramment employés et les plus facilement utilisables sont les trois types précédents.
Les sacs de tissu sont clos par couture ou à l'aide d'une ficelle.
Ces deux méthodes permettent de prévenir l'écoulement du produit hors du sac.
Celles-ci doivent nécessairement être serties; en d'autres termes, la jonction doit être assurée par le rabattement des bords du couvercle sur le bord du corps de la boîte (figure 86). Le sertissage doit être réalisé très soigneusement, car il conditionne la conservation du produit préalablement pasteurisé ou stérilisé.
Des coupes de sertis doivent être régulièrement effectuées pour contrôler la bonne réalisation du sertissage et le réglage correct de l'appareil. Le sertissage est en effet réalisé au moyen d'une sertisseuse qui peut être manuelle (figure 87), constituée essentiellement:
- d'un mandrin supérieur entraîné par un volant et contre lequel vient s'appliquer la boîte munie de son couvercle à sertir;- de deux molettes mobiles de sertissage, actionnées par un levier horizontal;
- d'un plateau inférieur pressé contre la boîte par une pédale à levier.
Le principe du sertissage est le suivant (figure 88): la première molette rabat le bord du couvercle en le roulant, tandis que la deuxième provoque l'écrasement des bords.
Le volant de la sertisseuse peut être entraîné par un moteur; dans ce cas, l'opérateur a une main libre pour placer et retirer les boîtes. Le rendement d'une sertisseuse manuelle est de 40 boîtes/h; il s'élève à 80 boîtes/h avec un moteur.
Ces récipients peuvent être clos de la même façon que les flacons de verre, par une couche de paraffine; si le contenu est liquide, il faut prendre garde à ne pas renverser le récipient.
Aux échelles de transformation étudiées, l'étiquetage se fait manuellement, l'investissement d'une machine n'étant pas justifié.
L'étiquetage doit permettre de connaître:
- la dénomination du produit;
- la date de fabrication;
- le pays d'origine;
- le poids et la composition du produit;
- le nom et l'adresse du fabricant.