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Les bruches les plus importantes du point de vue économique vivent dans les graines des légumineuses. Les femelles collent leurs oeufs sur les graines ou les gousses ou les pondent libres dans ces dernières. Lorsque la ponte a lieu sur ou dans les gousses, les larves néonates pénètrent dans les graines immatures qui poursuivent leur développement et mûrissent. Parvenues au terme de leur croissance, les larves se métamorphosent soit en dehors des graines dans un cocon ovoïde, soit dans les graines mûres. Avant de confectionner leur loge de nymphose dans ces dernières, elles en entament l'enveloppe de l'intérieur sous la forme d'une fenêtre circulaire (Pl. C, fig. d) que l'adulte fera sauter comme un couvercle au moment de l'éclosion (Pl. C, fig. f). Il en résulte un dégât très caractéristique. L'éclosion des insectes parfaits se produit le plus souvent après la récolte, dans les entrepôts. La plupart des espèces doivent retourner dans les cultures pour assurer leur propagation. Peu d'entre elles peuvent pondre leurs oeufs sur les graines entreposées et y évoluer en plusieurs générations lorsque les conditions de température le permettent. Leurs dégâts dépassent alors largement en importance ceux dans les cultures et seules ces espèces peuvent être considérées comme ravageurs des denrées entreposées. Mais comme les adultes des autres espèces peuvent aussi éclore en masse dans les entrepôts, les plus importantes d'entre elles seront traitées dans cet ouvrage.
Les bruchides sont pour la plupart de petits coléoptères - parfois de taille moyenne dans les régions tropicales - dont la tête est prolongée en avant en forme de museau (fig. 67, 1') et porte le plus souvent des yeux très saillants qui peuvent être plus ou moins échancrés en avant.
Fig. 67. Bruchidae: Croquis des genres et de leurs caractères distinctifs.
Les antennes sont fréquemment dentées, chez le mâle plus que chez la femelle. Chez certaines espèces, les angles antérieurs des articles des antennes du mâle sont fortement allongés, ce qui confère à ces dernières un aspect pectiné. Le pronotum est en forme de cloche et les élytres laissent à découvert l'extrémité postérieure de l'abdomen ou pygidium. Ce dernier est coloré de façon caractéristique par sa pilosité. Les fémurs postérieurs sont plus ou moins fortement dilatés ou renflés. Leur côté inférieur (dirigé contre le sol lorsque le coléoptère est en marche) est souvent sillonné. De chaque côté du sillon, la crête peut être étirée, avant l'articulation du tibia, en une dent très nette (fig. 67,3) dont le développement est parfois utile pour l'identification spécifique.
A. HOFFMANN, V. LABEYRIE et A. S. BALACHOWSKY, dans A. S. BALACHOWSKY: Entomologie appliquée à l'agriculture, Traité T. I Coléoptères, Vol. 1. Paris 1962, pp. 434-494, décrivent très en détail la biologie des principales Bruches.
1. Tibias postérieurs fortement arqués; fémurs postérieurs très renflés avec bord inférieur denticulé (fig. 67,2). Yeux fortement saillants ................ Pachymerinae
- Tibias postérieurs plutôt droits; fémurs postérieurs moins fortement ou non renflés, toujours plus longs que le double de leur largeur (fig. 67, 1 et 3)
2. Pronotum avec côtés marginés dans toute leur longueur. Lg. 9- l 9 mm
- Côtés du pronotum marginés dans leur partie postérieure seulement. Lg. inférieure à 10 mm
3. Tibias postérieurs avec deux éperons terminaux inégaux. Fémurs postérieurs avec une grosse dent avant leur milieu; carène inerme en avant, avec 12-16 denticules en arrière de cette dent.................................... Caryoborus SCHONHERR. 1833
Les espèces de ce genre vivent en Amérique tropicale dans les graines des palmiers. C. chiriquensis SHARP, 1885 avait autrefois une grande importance économique comme ravageur des noix anguleuses lorsque les graines d'Elephantusia (Phytelephas) macrocarpa et d'espèces voisines (noix de Corozo, de Tumaco ou de Sabadille) étaient utilisées pour confectionner des boutons.
- Tibias postérieurs sans éperon. Antennes dentées à partir du 5e article; articles 2-4 avec une impression à leur base. Fémurs postérieurs avec une grosse dent près de leur base; leur carène est inerme avant cette dent, surélevée et dentelée après....................... Pachymerus THUNBERG, 1805
Les espèces de ce genre vivent en Amérique tropicale dans les graines des palmiers. Seule une espèce, P. cardo FAHRAEUS in SCHONHERR, 1839) s'est acclimatée en Afrique occidentale (Nigéria) ou elle se développe dans les graines du palmier à huile (Elaeis guineensis). L'insecte parfait, long de 9 - 11 mm, est noir avec une fine et courte pubescence. Vus de dessus, ses yeux sont très rapprochés l'un de l'autre. Le pronotum est régulièrement arrondi vers l'avant, les élytres munis de stries longitudinales ponctuées.
4. Bruche brun-roux avec pubescence jaunâtre. Taches noires confluentes et régulièrement réparties sur les élytres. Pattes et base des antennes rouges; ces dernières dentées et brun foncé à noir à partir du Se article (fig. 67,2). Lg. 3-7 mm............................ Bruche des arachides, Caryedon serratus (OLIVIER, 1790)(= C. gonager FABRICIUS, 1798, C fuscus auct. nec GOEZE. 1777)
Ravageur des graines d'arachide dans la gousse ou écossées, aussi bien dans les cultures que dans les entrepôts; plus particulièrement abondant au Nigéria et au Soudan. Importée en Europe avec cette denrée, la bruche des arachides peut se maintenir longtemps dans les entrepôts. Nymphose hors des graines, souvent hors des gousses, dans un cocon soyeux ovale facilement transporté avec les sacs de jute. Egalement nuisible dans les gousses des Tamariniers, des Cesalpinia ainsi que de divers Acacia dans toutes les régions tropicales. Chez la ssp. palaestinicus SOUTHGATE, 1976, connue actuellement seulement d'Israël et d'Iran, les taches noires des élytres font défaut ou, si présentes, se rassemblent en leur partie apicale. Cette sous-espèce ne se développe vraisemblablement que dans les graines d'Acacia tortilis, d'A. spirocarpa et de Prosopis farcata, mais elle est à considérer comme un ravageur potentiel des arachides.
- Bruche jaune-brun; élytres unicolores sans taches foncées. Lg. 7-10 mm. Dans les gousses de Séné (Folliculi Sennae Alexandriae)
5. Bruche jaune-brun foncé à jaune-roux avec pubescence dorée claire. Extrémité (tiers ou moitié) terminale de chaque article antennaire plus foncée. Pointe des fémurs postérieurs noirâtre. Ecusson presque quadratique. Pygidium avec une entaille médiane à son extrémité chez le mâle, avec une pointe arrondie chez la femelle, dans les deux cas avec une pubescence dorée claire. Lg. 7-10 mm .....................Caryedon pallidus (OLIVIER, 1790)
Connu seulement d'Afrique occidentale (Nigéria, Sénégal), principalement sur Cassia obtusifolia.
N'est peut-être pas nuisible dans les gousses de Séné comme on l'a prétendu autrefois.
- Bruche jaune-brun clair avec pubescence dorée à argentée très claire. Antennes et pattes de même couleur, avec parfois les fémurs postérieurs un peu plus foncés. Pygidium avec pointe arrondie chez le mâle, avec un tubercule médian subterminal chez la femelle; son tégument est jaune-brun foncé à clair, avec taches foncées et une longue pubescence dorée et argentée très claire. Lg. 8,5-9,5 mm........................................... Caryedon sudanensis SOUTHGATE, 1971
Répandu seulement dans la cuvette soudanaise du Nil, principalement sur Cassis senna (= C. acutifolia + C. angustifalia). Ravageur sur Folliculae Sennae
6. Tibias postérieurs avec 2 éperons mobiles. Fémurs postérieurs sans dent. Yeux peu saillants, si bien que la tête n'apparaît pas rétrécie en un cou vers l'arrière. Mâles unicolores gris ou jaune-brun ou avec alternance de taches claires et foncées, grises et brunes, disposées en damier. Femelles olives à brun foncé et noir, avec bandes blanches plus ou moins larges, souvent réunies en une tache transversale blanche, sur les élytres. Pygidium gris-jaune avec une bande longitudinale médiane de soies blanches (fig. 67). Lg. 1-2 mm, 1,6-3,0 mm................................................................ Bruche brésilienne, Zabrotes (= Spermophagus) subfasciatus (BOHEMAN, 1833) (Amblycerinae)
Principalement nuisible au haricot commun (Phaseolus vulgaris) mais aussi à d'autres Phaseolus, à Dolichos, aux pois, fèves et pois chiches. Originaire d'Amérique centrale et du nord de l'Amérique du Sud, cette Bruche est actuellement acclimatée dans presque toutes les régions tropicales du globe où elle est capable de se reproduire indéfiniment sur graines sèches en magasin. Souvent importée en Europe, elle ne peut s'y maintenir en raison de ses exigences thermiques.
- Tibias postérieurs sans éperons mobiles. Yeux très saillants; tête rétrécie en forme de cou vers son arrière ..................Bruchinae
7. Bords latéraux du pronotum sans dent
- Bords latéraux du pronotum avec chacun une petite dent en leur milieu. Fémurs postérieurs pourvus d'une dent subapicale anguleuse (fig.67, l). Bruchus LINNÉ, 1758
Ce genre comprend de nombreuses espèces difficiles à distinguer. Elles ne peuvent pas toutes se multiplier dans les entrepôts et magasins. La plupart d'entre elles doivent infester les légumineuses dans les champs.
8. Fémurs postérieurs avec, sur leur carène interne, une forte dent subterminale accompagnée au bord distal de 2 à 3 petites dents (fig. 67, 3). Bord postérieur du pronotum peu incurvé en arrière, en son milieu, et de même couleur que le reste du tergite. Face supérieure jaune-verdâtre; pygidium avec pubescence jaune rougeâtre. Lg. 2-5 mm..............................Bruche des haricots, Acanthoscelides obtectus (SAY, 1831)
Peut se multiplier aussi bien en plein air que dans les entrepôts, avec une préférence pour le haricot commun. Originaire d'Amérique du Sud, cette Bruche s'est acclimatée dans toutes les zones de culture des haricots des régions chaudes.
- Femurs postérieurs sans dent, ou seulement avec une dent subterminale sur la carène interne et/ou sur la carène externe, mais sans petites dents sur le bord distal (fig. 67. 1)
9. Partie médiane lobée, du bord postérieur du pronotum arrondie ou tronquée et de même couleur que le reste de ce tergite (fig. 67) .................. Bruchidius SCHILSKY, 1905
Les nombreuses espèces de ce genre, qui se développent dans les graines, sont pour la plupart des in sectes de plein air et beaucoup d'entre elles nuisent aux légumineuses. Dans les régions mediterranéennes, quelques espèces peuvent se multiplier dans les graines entreposées, ainsi B. incarnatus (BOHEMAN, 1833) dans les fèves, les pois, les lentilles et les pois chiches, B. quinqueguttatus OLIVIER, 1795 dans les vesces et B. trifolii MOTSCHULSKY, 1874 (= B. alfierii PIC, 1923) dans les graines de trèfle.
- Partie médiane lobée, du bord postérieur du pronotum boursouflée avec un sillon longitudinal et une incission postérieure; le plus souvent recouverte d'une pubescence beaucoup plus claire que le reste de ce tergite.......... Callosobruchus PIC, 1902 15
Les individus fraîchement éclos sont facilement déterminables grâce à leur pubescence et aux dessins qui en résultent. Dans la pratique, on a souvent affaire à des insectes âgés, frottés et assez semblables dans leur aspect extérieur. On devrait pouvoir faire appel, pour l'identification des espèces, à des caractères morphologiques peu apparents. Les Callosobruchus peuvent se multiplier aussi bien sur les plantes vivantes, dans les cultures, que dans les graines sèches des entrepôts. Dans le cas d'une espèce au moins, C. maculatus, on a mis en évidence chez les femelles l'existence de deux formes physiologiquement et morphologiquement distinctes: une forme avec femelles très fécondes mais non voilières qui se reproduisent dans les entrepôts et une forme avec femelles moins fécondes mais bonnes voilières.
10. Pattes antérieures et moyennes entièrement brun-roux des fémurs aux tarses. Elytres avec pubescence brune mêlée de soies blanches qui, chez les individus en bon état, forme une bande transversale postmédiane. Lg. 3 mm. Dans les lentilles........................ Bruchus ervi FRÖLICH, 1799
- Pattes moyennes entièrement noires ou fémurs et base des tibias noirs, pointe des tibias et tarses brun-roux
11. Pattes moyennes entièrement noires
- Pattes moyennes avec fémurs et base des tibias noirs, pointe des tibias et tarses brun-roux.
Pattes antérieures avec fémurs noirs, tibias et tarses brun-roux. La dent du pronotum se trouve un peu en avant du milieu de son bord latéral. Le pygidium présente deux grosses taches noires vers sa pointe, si bien que la pubescence blanche qui en couvre le reste apparaît comme une bande transversale arquée. Lg. 4-5 mm. Ravageur important des pois .......................................Bruche du pois, Bruchus pisorum (LINNÉ, 1758)
12. Tarses, pointe des tibias et base des fémurs des pattes antérieures noirs; la plus grande partie des fémurs et des tibias brun-roux. La dent latérale du pronotum, vue de devant, est forte et située en avant du milieu. Elytres noirs, avec des taches transversales de pubescence blanche et une tache longitudinale jaune. Lg. 3,5 - 4,0 mm. Dans les gousses de Latyrus silvestris L., occasionnellement dans celles de Pisum sativum L....................Bruchus affinis FRÖLICH, 1799
- Tarse, tibia et la plus grande partie du fémur des pattes antérieures brun-roux; seule la base du fémur est noire. (Si le fémur est entièrement noir, il ne peut s'agir que d'un B. pisorum avec pattes moyennes entièrement noires; le pygidium est alors caractérisé par deux grosses taches noires, comme indiqué plus haut)
13. Pygidium avec pubescence uniformément blanche ou avec quatre petites taches foncées peu distinctes. Pronotum en forme de cloche
- Pygidium avec, de chaque côté, une grosse tache brunâtre. Pronotum non en forme de cloche. Elytres beaucoup plus longs que larges ensemble, avec dense pubescence grise - qui cache la couleur fondamentale du tégument- entremêlée de nombreuses taches allongées gris-blanc disposées en grillage et qui, en arrière du milieu, esquissent deux bandes transversales. Lg. 3,0-3,5 mm. Seulement sur lentilles cultivées.......................... Bruche des lentilles, Bruchus lentis FROLICH, 1799
Espèce nuisible dans tout le bassin méditerranéen et le Proche-Orient. Son importance économique est secondaire en Europe centrale.
14. Grosse Bruche de 3,5-5,0 mm. Face dorsale avec pubescence tachetée, jaune et blanche. parfois uniformément grise. Principalement nuisible aux fèves et fèveroles, plus rarement aux pois et haricots ................. Bruche de la fève, Bruchus rufimanus BOHEMAN. 1833
Originaire d'Egypte, cette Bruche est actuellement cosmopolite; ses dégâts sont signalés dans toutes les parties du monde Ne se propage que dans les cultures.
- Plus petite Bruche, de 2,0-3,5 mm. Face dorsale noire avec quelques mouchetures de soies blanches, le plus souvent avec seulement une tache longitudinale jaune-blanchâtre.
Polyphage sur toutes les légumineuses ................. Bruchus atomarius (LINNÉ, 1761)
Espèce très commune, répandue dans toute l'Europe, la Sibérie et au sud jusqu'en Iran. Préférendum marqué pour les vesces (Vicia sp.) et les gesses (Latyrus sp.). Peu nuisible.
15. Antennes pectinées chez le mâle, avec articles 4-10 fortement étirés, simplement épaissies vers l'extrémité chez la femelle, de coloration jaune-brun ou avec articles 4-11 brun foncé (fig. 68 A, B). Elytres à peine plus longs que larges ensemble, avec trois fascies transversales brunes, la première à la base, la seconde un peu après le milieu, la troisième en occupant la partie apicale, séparées par deux bandes pubescentes d'un blanc rosé. Très reconnaissable aux deux callosités d'un blanc nacré sur le lobe basal du pronotum (Pl. C, e). Lg.2,2-2,5 mm ...... Bruche chinoise, Callosobruchus chinensis (LINNÉ, 1758)
- Antennes du mâle et de la femelle dentées ou non dentées
16. Sur le côté externe des fémurs postérieurs du mâle une dent bien développée; le côté interne en est dépourvu ou n'en présente qu'une vague indication (fig. 69B). Elytres brun-roux avec deux fascies pubescentes blanches qui, ensemble, forment un X. Lobe basal du pronotum avec pubescence blanche éparse. Pygidium jaune-brun avec deux taches noires ou entièrement noir avec une ligne médiane blanche. Lg. 2,6-4,0 mm................. Callosobruchus analis (FABRICIUS, 1781)
Ravageur principal des graines de Vigna unguiculata et de Phaseolus radiatus dans l'Asie du sud-est et en Inde. Introduit en Afrique mais rarement acclimaté. Connu au Soudan comme ennemi des graines de Lablab purpureus et Lens esculenta.
Côté interne des fémurs postérieurs du mâle avec une dent pointue bien développée; côté externe avec, le plus souvent, une dent émoussée (fig. 69, A, C-E)
17. Lobe basal du pronotum avec pubescence blanche peu apparente. Côtés du pronotum du mâle courbés en S. Dent interne des fémurs postérieurs du mâle très pointue, son extrémité recourbée en arrière (fig. 69 E). Stries des élytres étroites par rapport aux interstries. Chez le mâle, le pygidium est brun et blanc, mêlé de soies dorées. Chez la femelle, le pronotum présente de petites taches de pubescence blanche et les pattes sont brun foncé à noir. Antennes à peine dentées (fig. 68E, F) et assombries à partir du Se article. Lg.4,5-5,5 mm ...........Callosobruchus subinnotatus (PIC)
Principalement nuisible aux graines de Voandzeia subterranea (pois de terre) et d'arachides. Afrique occidentale.
- Lobe basal du pronotum avec pubescence blanche très apparente
18. La pubescence blanche du lobe basal du pronotum se présente sous la forme d'une grosse tache longitudinalement rectangulaire. Les antennes sont plus fortement dentées chez le mâle que chez la femelle (fig. 68 C, D) et entièrement jaune-brun, ou plus foncées du 4e au 11e article. Chez le mâle, la dent interne des fémurs postérieurs est pointue et droite, la dent externe très émoussée et peu apparente (fig. 69D); le pygidium jaune-brun est recouvert de soies squameuses blanches. Chez la femelle, le pygidium est recouvert d'une pubescence brune ou grise avec une ligne médiane blanche dont l'extrémité est entourée de deux taches noires semi-circulaires. Lg. 2,2-3,0 mm............................. Callosabruchus rhodesianus PIC, 1902
Principalement nuisible aux graines de Vigna unguiculata en Afrique sud-orientale, du Cap jusqu'au Zambèze; depuis 1950 a progressé vers le nord jusqu'en Tanzanie et au Kenya. Aussi sur Cajanus cajan (pois du Congo).
- La pubescence blanche du lobe basal du pronotum est réduite et triangulaire. Les antennes ne sont pas dentées, jaune-brun à leur base, noires à partir du Se article. Le pronotum est noir avec soies éparses dorées. Les élytres sont bruns avec 4 taches noires arrondies plus ou moins étendues et situées latéralement, les deux plus grandes vers le milieu, les deux autres à l'apex. Le pygidium du mâle est noir ou jaune-brun avec côtés et ligne médiane noirs et pilosité claire; celui de la femelle est jaune-brun avec ligne médiane pubescente blanche qui peut s'élargir. Les pattes sont jaune-brun clair, mais il existe des formes avec pattes noires. Chez la forme typique, avec femelles très fécondes mais non voilières, le pronotum est 1,3 fois plus large que long et ses côtés sont régulièrement arrondis; chez les mâles fraîchement éclos, les élytres portent vers leur extrémité, comme sur toute leur face supérieure, des soies jaune-brun. Chez la forme active avec femelles moins fécondes, mais bonnes voilières, le pronotum est 1,5 fois aussi large que long et ses côtés sont quelque peu convexes en avant; chez les mâles fraîchement éclos, l'extrémité des élytres porte des rangées de soies blanches couchées. Lg. de la forme typique: 2,55, 3,04 mm; de la forme active: 3,12, 3,13 mm. Les génitalia sont aussi différents chez les deux sexes
Callosobruchus phaseoli (GYLLENHALL, 1833), également originaire des régions tropicales du Vieux-Monde, n'a pas été considéré dans notre table de détermination, car la zone principale de ses dégâts est actuellement l'Amérique du Sud. Cette Bruche est plus élancée que C. chinensuis de couleur gris-brun avec des bandes longitudinales et des taches claires, avec un pygidium rougeâtre rayé et tacheté de blanc.
1. Elytres bruns avec 4 taches rouges vers l'épaule et avant l'extrémité de chacun d'eux (fig. 70 B)
- Corps brun foncé à noir brillant, unicolore. Pronotum à ponctuations oblongues. Impropre au vol. Lg. 2,5 - 4,7 mm (fig. 70 A et Pl. C, fig. a).............................. Charançon ou Calandre du blé, Sitophilus granarius (LINNÉ, 1758)
La grandeur du corps est non seulement dépendante de la température et de l'humidité, mais aussi du substrat nutritif dans lequel la larve s'est développée. Le charançon du blé peut se nourrit et se multiplier dans les grains de blé, de seigle, d'avoine, d'orge, de maïs, de sarrazin, de riz décortiqué, dans les pâtes alimentaires et les glands. Il peut se nourrir, mais pas se multiplier, dans la farine, le son, le blé concassé. Il mange quelque peu, mais meurt au bout de peu de temps, dans les réserves de graines de haricots, pois lupins, lentilles et soja, d'amandes et d'arachides. Il ne se nourrit pas dans les lèves de cacao. le café non torréfié et le riz non décortiqué.
2. En général, longueur du corps. rostre non compris, inférieure à 3 mm; largeur maximale du pronotum inférieure à 1 mm. Pronotum à ponctuations oblongues; entre elles une nette zone médiane non ponctuée. Le nombre de ces points dans les deux lignes médianes, du bord antérieur au bord postérieur, est inférieur à 20 (Pl. C, fig. b). Elytres brun mat; taches rouges souvent indistinctes. Des caractères distinctifs plus sûrs sont constitués chez le mâle par le côté supérieur de l'édéage (organe copulateur) lisse et simplement arqué (fig. 71 C), par sa pointe droite et par l'extrémité arrondie du sclérite cordiforme qui le relie à l'apodème; chez la femelle par l'extrémité antérieure arrondie du 8e sternite en forme d'Y (fig.71 A). ............. Charançon ou Calandre du riz, Sitophilus oryzae (LINNÉ. 1763)
Dans les pays chauds les races de cette espèce. aptes au vol, peuvent déjà attaquer les céréales dans les champs. Souvent importée en Europe centrale. Biologie semblable à celle du charançon du blé, mais espèce à affinités plus méridionales. Particulièrement nuisible dans les régions tropicales et subtropicales.
- Longueur du corps, rostre non compris, supérieure à 3 mm; largeur maximale du pronotum supérieure à I mm. Pronotum à ponctuations arrondies sans zone médiane non ponctuée. Le nombre des points dans les deux lignes médianes, du bord antérieur au bord postérieur, est supérieur à 20 (Pl. C' fig. c). Elytres bruns et brillants, avec taches rouges généralement bien délimitées. Des caractères distinctifs plus sûrs sont constitués chez le mâle par le côté supérieur sillonné de l'édéage, par son extrémité en forme de crochet (fig. 71 D) et par l'extrémité pointue du sclérite cordiforme qui est allongée; chez la femelle, par l'extrémité antérieure du 8e sternite en forme d'Y qui est munie latéralement de deux pointes acérées (fig. 71 B)......................................................Charançon du maïs, Sitophilus zeamais MOTSCHULSKY, 1855 )
Fig. 70. A, Sitophilus granarius; B. S. oryzae (de DIEHL-WEIDNER).
Dans les pays chauds, cette espèce, apte au vol, peut déjà attaquer les céréales dans les champs. Souvent importée en Europe centrale. Biologie semblable à celle du charançon du blé, mais espèce à affinités plus méridionales.
1. Larves apodes, courtes et dodues, plus ou moins recourbées ventralement, blanches à téguments mous. Tête normalement plus foncée, au moins en partie brune
- Larves avec 3 paires de pattes thoraciques
2. Larves avec soies éparses, courtes et fines ou à peu près complètement glabres
- Larves avec soies distinctes et longues vivant dans les fèves de cacao, les grains de café, les noix de muscade et autres graines de plantes tropicales (fig. 72 A). Jusqu'à 6 mm de long à complet développement .......... Araecerus fasciculatus (DE GEER, 1775)
3. Larves dans des grains de céréales, sans traces de dégâts extérieurs, exceptionnellement dans des pâtes alimentaires (nouilles, macaroni) (fig. 72B). Jusqu'à 3,5 mm de long à complet développement ................ Sitophilus sp.
- Larves dans des graines de légumineuses (fig. 72 C) .................................................... Bruchidae
Les larves primaires, qui vivent en dehors des graines, possèdent 3 paires de pattes thoraciques (fig. 72 D). Il en est de même des larves du dernier stade des espèces qui, telles celles des Pachymerinae, se métamorphosent dans un cocon hors des graines (fig. 72 E). Tous les autres stades larvaires sont apodes.
4. Larves plus ou moins ventralement incurvées
- Larves allongées
S. Larves munies de fortes et longues soies foncées (noires ou brunes) (fig. 74)............ Dermestidae (v. table 19,)
- Larves avec soies éparses et fines ou complètement glabres
6. Corps à tégument induré, brun clair à brun foncé, cylindrique, lisse et brillant, à peine velu. Extrémité de l'abdomen émoussé, fourchue ou avec 2 appendices épineux (fig. 81) ...Tenebrionidae (v. table 23,)
- Corps à tégument mou, blanc ou faiblement coloré, avec fines soies
7. Extrémité de l'abdomen simplement arrondie, sans épines
- Extrémité de l'abdomen avec deux appendices épineux plus ou moins développés, les urogomphes.
8. Tergites thoraciques et abdominaux assombris. Extrémité de l'abdomen avec un poussoir protactile (fig. 77)............................................................ Cucujidae (v. table 21, p. 97)
- Tergites thoraciques et abdominaux non assombris. Sur des substances moisies ou pour ries, ou encore dans des levures .............. Lathridiidae
9. En avant des épines terminales de l'abdomen (urogomphes) se trouvent deux épines plus petites (fig. 76) ............. Nitidulidae: Carpophilinae (v. table 20)
- En avant des épines terminales de l'abdomen, pas d'autres épines
10. Larves longues de plus de 3 mm, jusqu'à 19 mm. Dans les céréales, le copra ou des denrées déjà attaquées par d'autres insectes
- Petites larves, jusqu'à 3 mm de long
11. Larve blanc-jaunâtre avec tête noire et deux points noirs sur chacun des tergites thoraciques. Dernier segment noirâtre avec 2 épines sclérotinisées recourbées vers le haut (fig. 73 A). Jusqu'à 19 mm de long à complet développement............................ Cadelle, Tenebroides mauritanicus (LINNÉ, 1758)
- Larves rouge clair ou blanches, unicolores ou avec taches brun-violet sur chaque segment du corps, ou encore rouges unicolores à l'état vivant, blanches en alcool avec 2 taches brun foncé sur chaque tergite thoracique (fig. 73 B - D) Cleridae (v. table 18, p. 93)
12. Seulement dans les denrées moisies. Pattes de 4 articles (l'ongle considéré comme article) ............................................................. Cryptophagidae
- Dans les céréales saines et les denrées d'origine végétale. Pattes de 5 articles (fig.78).... Cucujidae (v. table 21)
13. Pronotum plus long que les segments abdominaux (fig. 79 F) ........................................ Bostrychidae
- Segments thoraciques pas plus longs que les segments abdominaux (fig.79 G. H)
14. L'orifice anal est entouré, au moins en avant, d'une petite tache brune en forme de cintre ou d'un V, pouvant aussi s'étendre sur ses côtés (fig.79 A)........................... Ptinidae (v. table 22)
- Orifice anal sans petite tache brune ................. Anobiidae (v.table22)
1. Tête avec suture claire en Y sur sa partie dorsale. Dernier segment abdominal avec une plaque sclérotinisée brun foncé munie de deux petits tubercules. Tête et pronotum brun foncé. Deux petites plaques brunes sur chacun des tergites des méso- et métathorax. Coloration de l'abdomen rose foncé, laquelle blanchit rapidement en alcool (fig. 73B). Lg .9,5-10,5 mm* ......... Thaneroclerus buqueti (LEFEBVRE, 1835)
- Tête sans suture en Y sur sa partie dorsale. Dernier segment abdominal avec deux épines terminales très nettes
2. Larves blanches unicolores avec tête plus foncée. Epines terminales de l'abdomen rapprochées à leur base, puis divergentes vers l'arrière (fig.73 D); arrondies à leur extrémité, elles portent sur leur face supérieure un tubercule insignifiant. Deux ocelles de chaque côté de la tête, un gros supérieur et un petit postérieur.................................. Corynetes (Korynetes) coeruleus (DE GEER, 1775)
- Larves tachetées de brun-roux à violet. Epines terminales éloignées à leur base d'une dis tance supérieure à leur longueur; terminées en pointe, elles présentent en leur milieu une échancrure qui porte deux longues soies (fig.73 C). Lg. env. 10 mm .................... Necrobia sp.
1. Sur le 9e segment abdominal, 2 fortes épines (urogomphes) qui, chez les jeunes larves, sont encore petites et n'ont pas atteint leur forme caractéristique. Le tergite et le sternite de chaque segment abdominal sont soudés; ceux du 10e segment forment un anneau complet tandis que sur la face ventrale apparaît une ligne médiane claire qui peut être de largeur variable sur les différents segments (fig. 75H, K). Sur le côté dorsal, en arrière du bord antérieur des segments abdominaux 3-10, se trouve une rangée de petites plaques sclérotinisées, rondes, cordiformes, ou en forme de bouteille ou de calice. Larves allongées avec soies denses et hérissées (fig. 74 A). Pour l'identification spécifique, des larves d'au moins 12 mm sont nécessaires
- Pas d'épines terminales sur le 9e segment abdominal
2. Épines terminales dirigées vers l'arrière, leur pointe droite ou incurvée vers le bas (fig. 74 F. G. fig. 75 B. D, L). Chez les premiers stades de D. maculatus, elles sont presque droites et dirigées vers l'arrière (fig. 74 H); elles ne sont dirigées vers le haut, leur pointe incurvée vers l'avant, que chez le dernier stade larvaire 3
- Épines abdominales terminales dirigées vers le haut, leur pointe incurvée vers l'avant (fig.74E)
3. Tergites des 4e à 9e segments abdominaux des larves à complet développement avec une rangée de plaquettes sclérotinisées en forme de dents rondes, cordiformes ou triangulaires
- Tergites des segments abdominaux 4-9 dépourvus de plaquettes sclérotinisées. Épines abdominales terminales droites, dirigées vers l'arrière (fig. 74 G). Lg. 11-17 mm............................ Dermeste noir, Dermestes ater DE GEER, 1774
4. La pilosité au bord postérieur des derniers segments abdominaux, sur le côté dorsal, est composée de poils denses approximativement de même longueur (fig. 75 A, pf). En dessous des plaquettes sclérotinisées du bord antérieur des segments abdominaux 3-8 suit une rangée de courtes soies plumeuses, particulièrement bien développées sur les segments 5-7 (fig. 75 A, vs). Front sans petit tubercule de chaque côté. Brun-roux à brun foncé, avec pilosité brunâtre. Lg. 12-15 mm......................................... Dermeste du lard, Dermestes lardarius LINNÉ, 1758
- La pilosité au bord postérieur des derniers segments abdominaux, sur le côté dorsal, se compose de poils alternativement longs et courts (fig. 75 G. 1). En dessous des plaquettes sclérotinisées du bord antérieur des segments 3 8, pas de soies plumeuses. Front avec un petit tubercule de chaque côté (fig. 75 F. t) qui peut être très peu développé ou même simplement marqué par une tache sombre
5. Epines terminales basalement noduleuses (fig. 75 D), distantes l'une de l'autre sur le 9e tergite d'une largeur plus petite que celle de leur base (fig. 75 E). Plaquettes sclérotinisées du bord antérieur des tergites abdominaux 3-10 rondes à ovalaires, prolongées latérale ment par 2 lèvres entre lesquelles est souvent insérée une soie (fig. 75 D, E). Sur le côté ventral du 6e segment abdominal, la ligne médiane claire n'est pas plus large que la longueur d'un segment; elle est plus étroite sur les segments suivants 7 et 8 (fig. 75 H). Les longs poils sur le côté ventral du dernier segment abdominal sont plus longs que deux segments du corps. Brun foncé avec pilosité brune et téguments intersegmentaires clairs. Lg. 12-14 mm... Dermeste africain du lard, Dermestes haemorrhoidalis KUESTER, 1852
- Epines terminales diminuant graduellement d'épaisseur de la base à la pointe (fig.75 L), distantes l'une de l'autre sur le tergite d'une largeur correspondant à celle de leur base (fig. 75 M). Plaquettes sclérotinisées du bord antérieur des tergites abdominaux 3-10 petites, en forme de bouteille, souvent absentes, en particulier sur les segments 7-10 (fig. 75 I). Sur le côté ventral du 6e segment abdominal, la ligne médiane claire est beaucoup plus large, sur le 7e environ aussi large et sur le 8e pas aussi large que la longueur du segment (fig. 75 K). Les longs poils sur le côté ventral du dernier segment abdominal sont le plus souvent aussi longs ou guère plus longs qu'un segment du corps. Brun clair. Lg.14-17 mm....... ...... Dermeste péruvien, Dermestes peruvianus LA PORTE de CASTELNAU, 1840
6. Tergites des segments thoraciques bordés latéralement d'une large bande claire sur la quelle se trouve, au moins sur le premier segment, une tache plus claire................ Dermeste carnivore, Dermestes carnivorus FABRICIUS, 1775
- Bords des tergites des segments thoraciques peu éclaircis; la tache plus claire sur la bande éclaircie est absente
7. Epines terminales de l'abdomen faiblement renflées à leur base avec un léger encochement à mi-hauteur. Thorax et abdomen avec une bande dorsale claire d'égale largeur jusqu'à l'extrémité du corps. Lg.14- 16 mm......................................... Dermeste destructeur du cuir, Dermestes frischii KUGELANN, 1792
- Epines terminales de l'abdomen non renflées à leur base, diminuant graduellement de diamètre et sans encochement (fig. 74E). Thorax et abdomen avec une bande dorsale claire qui va se rétrécissant sur les segments postérieurs pour finalement se résoudre en taches. Lg. 14-16 mm. (Pour les premiers stades larvaires, voir sous 2).................. Dermeste des peaux, Dermestes maculatus DE GEER, 1774
8. Abdomen avec touffes de soies courtes sagittées (Pl. A, fig. c, d) entre les soies normales..
- Abdomen sans soies sagittées
9. Touffes de soies sagittées de l'abdomen localisées sur une partie entièrement membraneuse d'un secteur du bord postérieur des tergites 5,6 et 7; absentes sur le tergite 8. Corps ramassé, presque ovale vu de dessus, légèrement aplati, sa plus grande largeur où débute son dernier tiers (fig.74 C) ..................... Anthrenus sp.
- Touffes de soies courtes sagittées, sur une partie nettement sclérotinisée du bord posté rieur des tergites. Ces soies sont densément et fortement développées à partir du 6e segment et présentes sur le 8e. Corps allongé, cylindrique, jaune à brunâtre (fig.74 D, Pl. A, d).Lg.4,0-4,5mm............................................................ Trogoderme des grains, Trogoderma granarium EVERTS, 1898
10. Jaune doré à brun clair. avec pilosité jaune doré et une pubescence écailleuse de même couleur sur les segments thoraciques et abdominaux (fig. 74 B).................... Attagène des peaux, Attagenus pellio (LINNÉ, 1758)
Ravageur important des fourrures et de la laine
- Brune à brun foncé, sans pubescence écailleuse sur les segments thoraciques et abdominaux ........................................... Attagenus unicolor (BRAHM, 1797)
20. Larves de nitidulidae carpophilinae
1. Les deux épines terminales de l'abdomen diminuent graduellement de diamètre jusqu'à leur extrémité (fig. 76 B. en haut et au milieu)
- Les deux épines terminales de l'abdomen diminuent brusquement de diamètre peu avant leur extrémité (fig. 76B, en bas). Lg. 5-6 mm................................................... Ver du pruneau, Carpophilus dimidiatus (FABRICIUS, 1792)
2. Espace compris entre les deux épines terminales de l'abdomen large et bordé droit en avant; bords internes de ces épines presque parallèles (fig. 76 B. en haut). Lg. 6-7 mm... Carpophilus hemipterus (LINNÉ, 1758)
- Espace compris entre les deux épines terminales de l'abdomen arrondi en avant; bords in ternes de ces épines divergents (fig. 76 B. au milieu)................................Carpophilus mutilatus ERICHSON, 1848
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