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Annexes
VIEW THE DOCUMENTAnnexe 1: Tableau de conversion des unités
VIEW THE DOCUMENTAnnexe 2: Calcul de l'énergie solaire reçue par une surface
VIEW THE DOCUMENTAnnexe 3: Caractérisation des matériaux de construction
VIEW THE DOCUMENTAnnexe 4: Une grille d'analyse de la disponibilité en énergie solaire sur le site de séchage
VIEW THE DOCUMENTAnnexe 5: Quelques exemples de projets de séchage
VIEW THE DOCUMENTAnnexe 6: Table psychrométrique
VIEW THE DOCUMENTAnnexe 7: Pour en savoir plus

Sécher des Produits Alimentaires. Techniques, Procédés, Équipements. (GRET, 1995)

Annexes

Annexe 1: Tableau de conversion des unités

Pour éviter les erreurs et les complications, il est conseillé d'utiliser le système international (SI) basé sur les quatre unités suivantes:

- le mètre (m): unité de longueur;

- le kilogramme (kg): unité de masse;

- la seconde (s): unité de temps;

- l'ampère (A): unité d'intensité de courant électrique.

Ainsi, par l'intermédiaire des lois de la physique, on obtient les autres unités suivantes:

- le newton (N): unité de force;

- le newton par m 2 ou bar (N/m 2): unité de pression;

- le joule (J): unité d'énergie;

- le watt (W): unité de puissance.

Le joule (J), et même le kilo joule (Kj) sont des unités très petites, aussi préfère-t-on utiliser le kilowatt-heure (kWh) pour désigner une quantité d'énergie, avec 1 kWh = 3 600 Kj.

Nous donnons les correspondances suivantes:

- 1 kilocalorie (Kcal) = 4,18 Kj

- 1 kilocalorie/heure (Kcal/h) = 1,16 W

- 1 thermie (th) = 1 000 kilocalories = 1,16 Kwh

- 1 cheval = 736 W

- 1 foot (pied) = 30,48 cm (abréviation')

- 1 inch (pouce) = 2,54 cm (abréviation")

- 1 BTU (British Termal Unity) = 1 054,35 Joules

- 1 BTU/h = 0,2928 W

- °F = 9/5 °C + 32

- °C = 5/9 (°F - 32)

- 1 bar = 105 Pa

- 1 mm Hg = 133,3 Pa

- 1 atm = 101,325 K Pa

Annexe 2: Calcul de l'énergie solaire reçue par une surface

Pour un calcul plus précis de l'énergie solaire que la méthode qualitative fournie par l'institut Brace, en l'absence de données météorologiques, le concepteur dispose de divers outils théoriques (cf. Le gisement solaire de M. Brichambaut).

Une méthode graphique pratique utilisant des diagrammes solaires cylindriques pour les différentes latitudes et des indicatrices d'irradiation fournies pour différentes conditions de ciels (de très clair à blanc laiteux) et d'inclinaison de surface. Cette méthode a été abondamment explicitée avec les divers diagrammes nécessaires dans « Le chauffage solaire dans les régions froides », GERES, Éditions du GRET.

La surface de captation devra être positionnée pour recevoir le plus possible d'énergie solaire (perpendiculaire au rayonnement, non masquée du soleil par des obstacles environnants: maison, arbre...).

Pour dimensionner un séchoir, on a besoin généralement de connaître l'énergie journalière moyenne mois pour mois pour une surface inclinée.

Étape 1. Énergie mensuelle journalière moyenne reçue par une surface horizontale.

On suppose cette énergie connue (atlas météorologique, station météorologique voisine, d'après la connaissance des énergies moyennes maximales le mois considéré...).

Étape 2. Énergie mensuelle journalière moyenne pour une surface inclinée.

Ei =R x H

avec:

Ei: énergie mensuelle journalière moyenne sur une surface inclinée.

H: énergie mensuelle journalière moyenne sur une surface horizontale.

et


Hd: énergie mensuelle journalière moyenne diffuse sur une surface horizontale.

RD: rapport du rayonnement direct moyen mensuel sur une surface inclinée et du rayonnement direct moyen mensuel sur une surface horizontale.

s: inclinaison de la surface.

rs: réflexivité du sol.

On calcule le rapport Hd/H par la relation:


, relation dans laquelle K T vaut:


Ho où Ho est l'énergie mensuelle journalière moyenne extraterrestre (aux limites de l'atmosphère). Les valeurs de Ho sont données par le tableau de la page ci-contre.


avec:

- Æ: latitude du lieu;

- d: déclinaison angulaire au moment considéré;

- ws: arc cos(-tangÆ tangd);

- ws': ws si ws < arcos (- tang (Æ - s) tang d);

- et ws': arcos (- tang (Æ - s) tang d) dans le cas contraire.

Rayonnement extraterrestre mensuel journalier moyen MJ/m 2) - H 0

Latitude

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

Septembre

Octobre

Novembre

Décembre

0

36,4

37,6

40,0

36,8

34,9

33,6

34,0

35,6

37,1

37,4

36,6

35,8

5

34,4

36,3

37,7

37,6

36,4

35,4

35,7

36,7

37,3

36,5

34,8

33,6

0

32,1

34,7

37,0

38,0

37,6

37,1

37,1

37,5

37,1

35,4

32,8

31,2

15

29,7

32,9

36,1

38,2

38,6

38,5

38,4

38,1

36,7

33,9

30,6

33,6

20

27,1

30,8

35,0

38,0

39,4

39,6

39,3

38,3

36

32,2

28,1

25,9

25

23,9

28,2

33,0

37,1

39,4

40,1

39,6

37,9

34,4

29,5

24,9

22,7

30

21,1

25,7

31,3

36,5

39,6

10,7

40,1

37,6

33,1

27,3

22,1

19,7

35

18,1

23,1

29,3

35,5

39,6

41,2

40,3

37,0

31,5

24,9

19,2

16,7

40

15,1

20,3

27,2

34,3

39,3

41,4

40,3

36,2

29,7

22,3

16,3

13,6

45

12,0

17,5

24,8

32,8

38,8

41,3

40,0

35,1

27,7

19,6

13,3

10,6

50

9,0

14,5

22,3

31,2

38,1

41,2

39,6

33,8

25,4

16,7

10,3

7,6

55

6,1

11,5

19,5

29,3

37,2

40,9

39,1

32,4

23,0

13,8

7,3

4,8

Étape 3. Calcul de l'énergie mensuelle horaire.

On suppose que la distribution de l'énergie reçue a la forme d'une sinusoïde tronquée, l'énergie reçue étant maximale à midi (solaire) et nulle au lever et au coucher du soleil.

Pour les surfaces orientées au sud, on calcule l'énergie reçue pendant une branche d'une heure pour la formule suivante:


et



avec:

N longueur du jour exprimée en heures jour la période considérée.

N = 2/15 Arcos (- tang Ø tang d)

Ø étant la latitude du lieu, m la déclinaison angulaire au moment considéré.

Rappel:


, n étant le jour de l'année.

Eim q = énergie totale reçue au cours de la journée exprimée en Wh ou kWh. t = heure correspondant au milieu de la période pour laquelle on calcule l'énergie reçue comptée à part* du midi solaire (t = 1 pour 13 h et 11 h. t = 2 pour 14 h et 10 h. etc.).

Eim h = énergie totale reçue au cours de l'heure centrée sur t (1/2 heure avant et 1/2 heure après) exprimée en Wh ou en kWh en fonction de l'unité choisie pour Ei.

Exemple: Si l'énergie totale reçue par une surface orientée au sud au cours d'une journée du mois de janvier (15 janvier) à une latitude de 45 °N, est de 5 000 Wh/m 2, l'énergie reçue de 10 h 30 à 11 h 30 et de 12 h 30 à 13 h 30 (t = 1) est calculée comme suit:


tan m = -0,389

tan Ø= 1

N = 8,95 heures

Ei = 824 Wh/m 2

Annexe 3: Caractérisation des matériaux de construction

Propriétés thermophysiques des matériaux

Matériaux

Conductivité thermique (W/m/°C)

Densité (kg/dm 3)

Chaleur spécifique

Coefficient d'absorption(Wh/kg/°C)

Coefficient d'émission

Acier doux

45,3

7,83

0,14

0,3-0,8

0,12

Air (20°C)

0,024

1,29-103

0,28



Aluminium

221

2,74

0,25

0,04

0,09

Asphalte

0,74

2,11

0,26

0,9

0,9

Bakélite

16,78

1,3

0,41

0,9

0,9

Béton plein

1,2

2,31

0,18

0,6

0,9

Bois

0,11-0,25

0,37-1,12

0,5-0,75

0,6

0,9

Brique (terre cuite)

0,7

1,97

0,23

0,68

0,9

Calcaire

0,93

1,65

0,25

clair

sombre






0,35

0,5


Carton

0,07





Cendre de bois

0,071

0,64

0,23



Chaume

0,09

0,27

0,28



Charbon de bois

0,052

0,24

0,23

0,9

0,8

Ciment (Porland)

0,029

1,92

0,19

0,6

0,9

Coton (fibres)

0,042

1,52

0,37



Eau (20°C)

0,6

1

1,16



Fer (fonte)

78

7,21

0,14

0,3-0,8


Glace (0°C)

2,25

0,92

0,56


0,95

Laines (fibres)

0,04

1,31

0,38



Laine de verre

0,038

0,05

0,18



Liège

0,048

0,09

0,56



Papier

0,13

0,93

0,37


0,9

Paraffine

0,24

0,9

0,80



Roche dure

2,5

2,6

0,25

0,4-0,6

0,9

Sable

0,33

1,52

0,22

0,8(sec)-0,91


Sciure

0,06

0,19

0,4



Terre sèche et compactée

0,64-1

1,5-1,9

0,23

0,75


Verre

1,028

2,47

0,2


0,84

AIR

Température (°C)

Chaleur massique à pression constante (J/kg/°C)

Conductivité (W/m/°C)

0

1 004

17,1910-3

20

1 006

19,2610-3

40

1010

21,2410-3

60

1 025

25,1210-3

80

1 045

28,8610-3

100

1 069

32,4510-3

200

1 092

35,7010-3

300

1 184

49,3310-3

EAU

Température (°C)

Masse volumétrique (kg/m 3)

Chaleur massique à pression constante (J/kg/°C)

Conductivité thermique (W/m/°C)

0

1 000

4 220

0,55

20

998

4 183

0,60

40

992

4 178

0,63

60

983

4 191

0,65

80

972

4 199

0,67

100

958

4 216

0,68

200

863

4.501

0,67

300

700

5 694

0,56

Coefficients d'absorption solaire

Une valeur approchée peut être déterminée en fonction de la couleur de la surface (type lisse, unie)

Couleur

Coefficient d'absorption

Blanc

0,25 à 0,4

Gris ou gris foncé

0,4 à 0,5

Vert, rouge, brun

0,5 à 0,7

Brun ou bleu foncé

0,7 à 0,8

Bleu foncé au noir

0,8 à 0,89

Énergie de vaporisation de l'eau

0°C

2,494.106 J/kg

140°C

2,143.106 J/kg

20°C

2,448

160°C

2,081

40°C

2,402

180°C

2,015

60°C

2,357

200°C

1,942

80°C

2,309

250°C

1,717

100°C

2,258

300°C

1,403

120°C

2,202

350°C

0,894

Annexe 4: Une grille d'analyse de la disponibilité en énergie solaire sur le site de séchage

1. Connaissez-vous l'ensoleillement moyen journalier (ES) sur un plan horizontal, du site sur lequel doit être implanté le séchoir, pendant la période de la récolte (en kWh par jour et par mètre carré)?

< 2 (0)

2 à 4 (3)

4 à 6 (6)

>6 (9)

Si vous avez pu répondre à cette question, allez directement à la question n° 5. Sinon, nous allons essayer d'en faire une estimation à l'aide des questions suivantes.

2. Combien en moyenne y-a-t-il d'heures d'ensoleillement par jour?

<4 (0)

4 à 7 (1)

7 à 1 0 (2)

> 10 (3)

3. Durée totale d'une journée solaire (heure de coucher-heure de lever du soleil)?

< 8 (0)

8 à 10 (1)

10 à 12 (2)

>12 (3)

4. À quelle sorte de nuage a-t-on à faire?

épais (0)

légers ou brumeux (2)

pas de nuage (3)

Un nuage épais obscurcit entièrement le ciel: seul persiste le rayonnement diffus.

Soit T1 = le total des réponses 2 + 3 + 4.

T1 =

On peut apprécier l'ensoleillement:

T1<3

ES 2 kWh

3 <T1<6

2 <ES < 4 kWh

6<T1 <8

4<ES< 6 kWh

T1 > 8

ES > 6 kWh

La valeur estimée de ES peut alors être reportée dans la case appropriée de la question 1.

5. Quelle est en moyenne le nombre de jours successifs pendant lesquels l'ensoleillement est inférieur à 4 heures?

0 (0)

3 (3)

1 (1)

> 4 (4)

2 (2)


6. À quelle latitude se situe le site du séchoir (en degré Sud ou Nord)?

>45 (0)

30 à 15 (2)

45 à 30 (1)

<15 (3)

7. Quelle est son altitude (en mètres)?

<500 (0)

1 (1)

2 (2)

3 (3)

>4 (4)

8. Comment se caractérise le climat?

équatorial ou tropical humide (0)

maritime ou tempéré (1)

continental (2)

désertique ou semi-aride (3)

Un climat équatorial est chaud et humide avec de très faibles variations de température. Le maritime est plus doux. Dans le désertique, les écarts deviennent très grands mais l'humidité est très faible. Le continental a des caractéristiques voisines mais moins excessives.

9. Quelle est en moyenne l'humidité relative de l'air pendant la période de séchage? (en %)

> 85 très humide (0)

85 à 65 assez humide (1)

65 à 45 assez sec (2)

< 45 très sec (3)

Un air dont l'humidité relative est supérieure à 85 % est difficilement supportable par les hommes. À haute température, les objets collent à la peau, la sensation est voisine du bain de vapeur, il est très difficile de sécher. Un air à moins de 45 % est, par contre, très desséchant:.

11. Existe-t-il des particules en suspension dans l'air (pollution par fumées, gaz - voiture - poussière ou sable)?

forte concentration (0)

faible (1)

pas du tout (2)

Soit le total T2 = le total des réponses 6 + 7 + 8 + 9 + 10

T2 =

T3 =T1+T2+5 =

Si T3 < 6, les conditions physiques ne sont pas réunies pour envisager un séchage solaire, on doit rechercher une énergie différente. Si 6 < T < 20, une énergie d'appoint doit être envisagée. Si T3 > 20, les conditions sont favorables à l'utilisation du solaire.

Source: Institut de recherche Brace

Annexe 5: Quelques exemples de projets de séchage

Un programme d'appui aux groupements de maraîchères à Koumbidia, au Sénégal

Le programme s'est donné pour objectif d'apporter une réponse aux préoccupations de petits exploitants:

- éviter de perdre des légumes qui, sans moyens de transformation, le seraient irrémédiablement, problème qui va aller en s'amplifiant avec la croissance désordonnée de l'activité maraîchère, surtout dans les zones enclavées;

- maîtriser les prix du frais en période de surproduction en disposant, grâce au séchage, d'une alternative à la braderie de produits périssables;

- améliorer la qualité de vie en zone rurale, en particulier en allongeant la période de consommation de légumes, grâce à la conservation en sec;

- pour l'avenir, ouvrir de nouveaux marchés dans la zone et, plus loin, dans les villes. Les légumes séchés sont faciles et économiques à transporter et à distribuer;

- enfin s'agissant d'une activité féminine, le séchage apparaît comme un des rares moyens, pour elles, de se constituer une réserve financière, de se doter collectivement d'une capacité d'investissement. À Koumbidia, par exemple, le groupement de maraîchères projette l'achat collectif d'une charrette pour commercialiser les légumes.

Les deux cas suivants présentent la démarche d'ONG qui ont mis en place de nouvelles filières d'export en direction d'un marché bien spécifique: les marchés solidaires européens, marchés de promotion volontariste des produits du Sud. Elles aident des petits producteurs de Puits tropicaux à exporter, vers ces marchés, leur production séchée grâce à des séchoirs solaires simples et en fournissant une filière de commercialisation.

L'expérience du CEAS, ONG suisse, au Burkina Faso

Face aux pertes importantes subies en période de surproduction (mai/juin), le séchage, très répandu, restait, en milieu rural, le seul moyen de transformation sur place. Le modèle de séchoir retenu (séchoir en banco de 16 m 2 avec couverture plastique) a été élaboré par l'Institut burkinabé de l'énergie (IBE) et installé au sein de groupements Naam. Le CEAS propose de mieux valoriser ce séchoir en étalant sa durée d'utilisation grâce notamment au séchage des mangues.

Dès 1988, un premier lot de 20 kg de mangues séchées est testé sur le marché solidaire suisse, le réseau OS3. Devant l'accueil des consommateurs suisses, une commande ferme d'une tonne a été fixée pour 1989. Le tableau suivant résume les évolutions de cette activité.

Année

Quantité de produits

Chiffre d'affaires


exportés

(en million de FCFA)

1986



1987



1988

20 kg (échantillon)

1,4

1989

0,7 tonnes

5,1

1990

2,5 tonnes

8,7

1991

4,3 tonnes

17,8

1992

8,9 tonnes

20,4

1993

10,2 tonnes

56 *

1994

14 tonnes

(* dévaluation du FCFA)

Peu à peu, ce marché porteur va modifier, structurer l'activité.

La production

À partir du 1992, le CEAS organise les producteurs à travers une structure dénommée « Cercle des sécheurs ». Après un appui technique et structurel subventionné, le cercle prend progressivement en charge son fonctionnement et se regroupe officiellement en un groupe d'intérêt économique. Grâce notamment à des actions de formations, l'étape transformation du produit (hygiène, productivité) a été professionnalisme.

L'outil de séchage

L'option initiale tout solaire s'est avérée risquée, du fait de la dépendance aux conditions climatiques. En 1991, avec une saison très humide, une grande partie de la production a été perdue. Pour ne plus connaître ce type de problème, des systèmes tout gaz ont été développés.

La promotion/contrôle de la qualité

Deux marques ont été créées « Régaldise » et « Aromandise ». Un contrôle de qualité est opéré (couleur, teneur en eau, analyse microscopique). Un agent commercial, rattaché au Cercle des sécheurs, prend en charge la recherche de nouveaux marchés et assure l'approvisionnement en intrants (soufre, sachets, cartons...). Ces efforts ont rendu possibles des ouvertures sur de nouveaux marchés, sous-régionaux (Côte d'ivoire) et européens (Grande Bretagne, Belgique). La difficulté a été de sensibiliser les petits producteurs aux notions de marketing, de gestion rationnelle d'unités de transformation pour permettre une réelle adéquation de la production locale aux exigences d'un marché d'exportation (notamment en terme de régularité de la fourniture en produits séchés). Les résultats sont très encourageants.

L'expérience de Tropical Wholefoods, compagnie anglaise, en Ouganda

L'action a débuté sensiblement à la même époque, en Ouganda, avec la diffusion de séchoirs tout solaire simples, auprès de petits producteurs.

Le séchoir a été amélioré à partir du modèle existant localement (séchoir Kawanda). De construction simple, il n'en représente pas moins un investissement important pour le transformateur. Il a donc, dès le départ, paru nécessaire d'assurer un débouché, pour des produits de bonne qualité finale, avec une démarche commerciale à chaque échelon de la transformation.

Définition des objectifs

L'activité de séchage et donc l'achat du séchoir dépendaient de la disponibilité et du prix des fruits, au plan local. L'objectif était de sécher systématiquement les produits peu chers (en période de forte production), en évitant un surcoût important lié au transport (approvisionnement possible à bicyclette), ceci tout en jouant sur la plus ou moins grande facilité à sécher, selon les produits, ainsi que sur les conditions climatiques. Pour rentabiliser le séchoir, il a été établi qu'il fallait le faire fonctionner six à neuf mois. Le tableau suivant a été conçu pour guider les transformateurs.

Les critères:

Qualification

Fruit

Climat

Bon

Grande quantité à un prix raisonnable

Temps très ensoleillé

Moyen

Petite quantité à un prix raisonnable

Temps plutôt ensoleillé

Faible

Faible quantité à un prix élevé

Temps plutôt nuageux et pluvieux

Exemple (une qualification « faible » pour l'un des deux critères induit un signe « - »):

Mois

Critère fruit

Critère climat

Résultat

Janvier

Bon

Bon

+

Février

Bon

Moyen

+

Mars

Bon

Faible

-

Avril

Moyen

Bon

+

Mai

Moyen

Moyen

+

Juin

Moyen

Faible

-

Juillet

Faible

Bon

-

Août

Faible

Moyen

-

Septembre

Faible

Faible

-

Octobre

Bon

Bon

+

Novembre

Moyen

Moyen

+

Décembre

Faible

Faible

-

Résultat: nombre de mois positifs = 6

La vente/contrôle de qualité/conditionnement

Le marché local des produits séchés est très réduit. Une marque dénommée «Fruits of the Nile » a été créée pour l'exportation vers les marchés solidaires et biologiques anglais (Health Food Wholesalers).

Des critères de qualité simples ont été définis. Après test de dégustation et d'aspect visuel, les fruits sont exportés puis, en Angleterre, sont vérifiés et empaquetés dans des sachets de qualité.

Le marché « solidaire » offre donc la possibilité de mettre en place des filières porteuses pour des petits producteurs utilisant des outils solaires simples. La clientèle « sensibilisée » est prête à payer un surplus et est moins exigeante sur la qualité des produits finis. L'existence de ces marchés d'expert a permis de dynamiser considérablement l'activité de séchage, la préparant à une étape semi-industrielle (on pourrait aussi citer l'exemple de FAKT, en Bolivie, qui exporte vers l'Allemagne des bananes séchées par le biais du réseau GEPA).

Le séchoir coquillage au Burkina Faso

Le GERES a lancé, en 1992, un programme d'appui aux pratiques de séchage en zone sahélienne, centré au Burkina Faso. Ce programme est conduit par le biais d'une cellule locale, ABAC-GERES, qui a pour fonctions de répondre aux diverses attentes des opérateurs locaux (formation technique, appui/conseil, études de marché...) et d'assurer la promotion de produits séchés.

Le GERES avait participé (avec le GRET) à la mise au point d'un « séchoir coquillage », séchoir qui représente un bon compromis comme séchoir individuel en milieu rural. Sa diffusion se résumait à quelques exemplaires au Sénégal, au Mali et au Burkina Faso. Pour en assurer une plus large diffusion, le problème a été traité sous plusieurs angles.

La fabrication du séchoir

Il est apparu nécessaire de garantir la qualité du séchoir, notamment sur le plan des performances de séchage, et donc d'assurer l'homogénéité de sa production. Un guide de fabrication pour les trois modèles proposés a été mis au point. Un contrôle systématique et une labellisation ont été mis en place en vue de protéger le fabricant (artisan forgeron) et le client. Un véritable contrat est passé avec l'artisan qui s'engage à respecter les normes techniques. Un système de garantie d'une durée de six mois a pu être mis en place. Les artisans, conscients de l'enjeu économique, se sont regroupés en collectif afin de mieux gérer leur approvisionnement en matériaux, de disposer d'un stock de produits finis et de faciliter la commercialisation des séchoirs. Ce sont eux qui assurent la promotion de leur production.

L'acquisition des équipements

Plusieurs formules ont été proposées pour faciliter l'acquisition: de la subvention totale au paiement comptant en passant par le crédit. On peut retenir que l'acquisition doit être motivée. En ce sens, la subvention induit des effets pervers (démotivation des bénéficiaires, incompréhension et sentiment d'injustice des groupements ne bénéficiant pas de cette subvention) et ne permet pas la prise d'autonomie de la diffusion (objectif premier). Avec un temps de retour réduit (3 mois) il est facile de faire appel aux systèmes de crédits locaux.

Mise en œuvre de l'activité

Des sessions de formation pour une utilisation correcte du séchoir sont assurées par les animatrices d'ABAC-GERES. Des guides de recettes et d'utilisation des produits séchés ont été élaborés. Les utilisatrices sont appuyées pour la commercialisation de leurs produits. Une marque a été déposée pour le marché local: PALSEC.

Au cours de cette phase de large diffusion et en s'appuyant sur les remarques des premiers utilisateurs, des modifications ont été apportées afin d'améliorer l'outil. L'université de Ouagadougou (EIER) et le CNRS Perpignan ont été impliqués (modélisation, expérimentation, optimisation) dans cette amélioration technique.

Cette expérience a permis de lever les différents points de blocages à une diffusion efficace de ce séchoir dans la zone concernée. L'ustensile est actuellement connu, sa fabrication est maîtrisée. Les mécanismes d'acquisition par le biais de structures locales de crédit ou par paiement direct sont autonomes. Le séchoir est actuellement dupliqué à plus de 1 000 exemplaires. La deuxième phase de ce programme débute. L'objectif est d'atteindre une diffusion de 8 000 séchoirs coquillages.

Annexe 6: Table psychrométrique

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Delta T

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·47

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50,0
















3

4

7

9

54,0

Annexe 7: Pour en savoir plus

LES DOCUMENTS TECHNIQUES

ALAIS (C.), LINDEN (G.), Biochimie alimentaire, Éd. Masson, 1991.

Énergies solaire

DUFFIE John A., BECKMAN William A., Solar engineering of thermal process, 1980, 750 p. Méthodes de calcul pour le dimensionnement des systèmes énergétiques (solaire thermique).

PERRIN DE BRICHAMBAUT (C.), VANGE (C.), Le gisement solaire, Éditions Lavoisier, 11 rue Lavoisier 75008 Paris, 1982, 222 p.

Données scientifiques pour le calcul de l'ensoleillement au niveau du globe terrestre.

Aérologie

IDELCIK (I.-E.), Mémento des pertes de charges. Éditions Eyrolles, 57 boulevard Saint-Germain 75006 Paris.

Séchage

Solar dryers. Their role in post harvest processing, Commonwealth Science Council, Londres, 1987, 298 p.

Le séchage solaire en Afrique, Compte rendu du colloque tenu à Dakar, Éditions CRDI, CP 8500 Ottawa, Canada K1G 3H9, 1987, 300 p.

Séchage, manuel de technologies du cycle alimentaire n° 6. UNIFEM, 304 East 45th Street, New York NY10017, USA, 1993, 65 p.

Conditionnement, manuel de technologies du cycle alimentaire n° 7. UNIFEM, 304 East 45th Street, New York NY10017, USA, 1993, 52 p.

Conserver et transformer le poisson, coll. « Le point sur », Éditions du GRET, ministère de la Coopération, CTA, ACCT, 1993, 282 p.

FRANÇOIS Martine, Transformer les fruits tropicaux, coll. « Le point sur », Éditions du GRET, ministère de la Coopération, CTA, ACCT, Paris, 1993, 222 p.

SOLAGRO, GEFOSAT, ARCHIMED, Le séchage solaire des plantes aromatiques et médicinales, 1989.

Revues

Spore, bulletin bimestriel du Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA). Agropolis International 34394 Montpellier Cedex 5, France.

TPA, bulletin du réseau Technologie et partenariat en agroalimentaire, s/c GRET.

VAUCHON, PUIGGALI (Université de Bordeaux I). « Détermination d'une orientation optimale d'un capteur solaire: relation entre rendement quotidien d'insolation et inclinaison pour les jours de ciel clair », Revue générale de thermique, 30 rue de la Source 75016 Paris, n° 234-235 juin-juillet 1981.

Guides pratiques

Série ABAC-GERES , Séchage domestique

- Recettes culinaires à base de produits séchés au Burkina Faso
- Guide de fabrication des séchoirs coquillage
- Comment sécher vos produits avec le séchoir coquillage

Série NRI , Séchage artisanal

- Débouchés des produits séchés
- Guide de construction du séchoir cadre
- Techniques de séchage
- Gestion d'une unité

PERSONNES/ORGANISMES RESSOURCES

Europe

· Allemagne

FAKT Association for Appropriate Technologies
Geïnsheidestrasse 43, D-70184 Stuttgart

GATE/GTZ German Appropriate Technology Exchange
Postfach 5180, D-6236 Eschborn 1

Université d'Hobenheim (Prof. Dr Ing. Mülbaner, A. Esper)
Institut fur Agrartechnik D-70593 Stuttgart

· France

ASDER
Association savoyarde pour le développement des énergies renouvelables
299, rue Granier 73230 St Alban Leysse

CIRAD-SAR (Anne Lucie Wack)
Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement
BP 5035, 34032 Montpellier

ENSIAA École nationale supérieure des industries agricoles et alimentaires
1, avenue des Olympiades 91305 Massy

GEFOSAT
Groupement d'étude des fours, des outils solaires et d'assistance en technologies appropriées

Domaine de Grammont, Route de Mauguio, 34100 Montpellier

GERES Groupe énergies renouvelables et environnement
73, avenue Corot 13013 Marseille

Laboratoire de Physique appliquée (Michel Fournier)
Université de Perpignan 66025 Perpignan

SOLAGRO (J.-L. Bochu)
219, avenue de Muret 31300 Toulouse

· Italie

FAO Food and Agriculture Organization of the United Nations
Agricultural Services Division
Via della Terme di Caracalla 00100 Rome

· Royaume Uni

ITDG Intermediate Technology Development Group Myson House, Railway Terrace, Rugby CV21 3HT

NRI Natural Ressources Institute (Kate Seborg, Andrew Brett) Central Avenue, Chatham Maritime, Chatham-Kent ME4 4TB

· Suisse

CEAS Centre écologique Albert Schweitzer
CH-2000 Neuchatel

SKAT Swiss Centre for Appropriate Technology
Varnbuelstrasse 14, CH-9000 St-Gallen

AFRIQUE

· Bénin

Laboratoire de recherche sur l'énergie solaire
Université du Bénin, BP 1515 Porto-Novo

· Burkina Faso

ABAC-GERES Association burkinabé d'action communautaire
01 BP 4171 Ouagadougou 01

EIER École inter-États de l'équipement rural
03 BP 7023 Ouagadougou 03

IBE Institut burkinabé de l'énergie
03 BP 7047 Ouagadougou 03

· Burundi

Centre d'études burundais des énergies alternatives Ministère des Travaux publics, de l'Énergie et des Mines

· Cameroun

École nationale supérieure polytechnique
Département de Physique et Chimie, Laboratoire énergétique, Yaoundé

· Centrafrique

ISDR Institut supérieur de développement rural
Université de Bangui, BP 909 Bangui

· Congo

Faculté des Sciences, département de Physique
Université de Marien Ngouabi, Brazzaville

· Côte d'ivoire

UNICEF United Nations Children Fund
Bureau régional pour l'Afrique centrale et occidentale
BP 433 Abidjan 04

· Éthiopie

SEDOC
Service de documentation et communication pour le développement
PO Box 5788 Addis-Abeba

· Gabon

Faculté des Sciences de l'Université Omar Bongo

· Ghana

Department of Agricultural Engineering and Mechanics
University of Sciences and Technology, Kumasi

TCC Technology Consultancy Centre
Department of Mechanical Engineering
University of Science and Technology, Kumasi

· Kenya

Appropriate Technology Centre
Kenyatta University College
PO Box 43 844 Nairobi

· Mali

CRES Centre régional de l'énergie solaire
BP 1872 Bamako

Institut supérieur de formation et de recherches appliquées
BP 241 Bamako

Laboratoire de l'énergie solaire
BP 134 Bamako

· Maroc

Institut agronomique et vétérinaire Hassan II
BP 6202 Rabat

· Niger

ONERSOL Office National de la recherche solaire
BP 621 Niamey

· Nigeria

Ministry of Lands, Survey and Town, Plannings Lands Division
Ikom - Cross River State, PO Box 5255 Marina, Lagos, Lagos State

NHRI National Horticultural Research Institute IDI-ISHIN
PMB 543Z Ibadan

· Nouvelle Guinée

ATDI Appropriate Technology Delevopment Institute
The Papua New Guinea University of Technology
PO Box 793 Lae - Papouasie

· Ouganda

Department of Geological Survey and Mines
PO Box 9 Entebbe

National Research Coucil
Ministry of Planning and Economy Developing, PO Box 6884 Kampala

· Rwanda

Centre d'étude et d'application de l'énergie
Université nationale du Rwanda, Butare

· Sénégal

CIEPAC Centre pour l'éducation permanente et l'aménagement concerté
1, avenue Cheik Anta Diop - BP 1718 Dakar

ITA Institut technologique alimentaire
BP 2765, Route des Pères Maristes, Dakar Hann

Université de Dakar Hann
Faculté des Sciences, département de Physique, Dakar

· Soudan

Food Processing Research Center
Khartoum

· Tanzanie

National Construction Conseil
PO Box 40465 Dar-es-Salaam

· Zambie

Department of Agricultural Engineering
University of Zambia, Lusaka

· Zimbabwe

Department of Energy Development
PO Box 7758 Houseway Harare

LE CENTRE TECHNIQUE DE COOPÉRATION AGRICOLE ET RURALE (CTA)

Le Centre technique de coopération agricole et rurale a été fondé en 1983 dans le cadre de la Convention de Lomé entre les États membres de l'Union européenne et les États du groupe ACP
(Afrique, Caraïbes, Pacifique).

Le CTA est à la disposition des États ACP pour leur permettre un meilleur accès à l'information,
à la recherche, à la formation et aux innovations dans les domaines du développement agricole et rural et de la vulgarisation.

Siège:

Posthus 380
6700 AJ Wageningen, Pays-Bas
Tél.: (31) 317 467 100
Télex: (44) 30169 CTA NL
Fax: (31) 317 460 067

SÉCHER DES PRODUITS ALIMENTAIRES

Ce livre fait le point sur les techniques et méthodes pour améliorer et développer des activités de séchage des produits alimentaires. Les analyses et informations présentées reposent sur le bilan des principaux programmes de séchage réalisés en Afrique ces dernières années.

Sans négliger les autre sources d'énergie, il met l'accent sur le séchage solaire: la source d'énergie la moins coûteuse et la plus facile à mettre en place.

Cet ouvrage présente les différentes étapes nécessaires au montage d'un projet de séchage. Il combine:

- des informations économiques: types d'activités et de techniques à priviligier selon les contextes;

- des informations techniques: choix du matériel, conduite technique de l'activité de séchage;

- des informations scientifiques: éléments théoriques sur le séchage; principes de dimensionnement; mesure et contrôle de séchage.

GRET

211-213, rue La Fayette 75010 Paris France
Tél.: 33 (1) 40 05 6161. Fax: 33 (1) 40 05 61 10

Photo de couverture: Nicolas Cébrian
ISBN: 2 - 86844 - 072 - X
Prix: 175 FF

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