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IX.3.2. Circuit à longue distance

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A/ Filière traditionnelle

Seul le ravitaillement de la partie Nord du pays impose un circuit à longue distance. Les plantains proviennent surtout du Centre (Obala) et de l'Est (Belabo), et trés secondairement de l'Ouest. La. ville de Ngaoundéré est le passage pratiquement obligé oû se fait l'éclatement vers les autres zones, Garoua, Maroua. (directement).

Par semaine:

Les manutentions sont foncièrement identiques à celles observéens dans le reste du pays. Etant donné les grandes distances à parcourir, les intermédiaires s'emploient à ne pas allonger les durées des opérations: à l'arrivée du train, les camions attendent déjà pour étre chargés à leur tour par les manutentionnaires (déjà prêts) et le chargement se produit sans retard. L'utilisation du chemin de fer et les longues durées de voyage (2 à 4 jours d'Obala à Maroua) sont les particularités de cette filière.

Nous avons analysé les marges bénéficiaires des intermédiaires de ce circuit pendant le mois de juillet et début août 1991. On prend l'exemple du départ d'Obala.

Une association de 300 femmes basse dans cette localité intervient dans ce circuit: chargement le samedi matin et départ à 11h15, arrivée à Ngaoundéré dimanche entre 4 et 5 heures. Chaque semaine, un groupe de 40 à 50 d'entre-elles fait le voyage; d'une semaine à l'autre le groupe est modifié suivant une rotation propre à l'organisation interne de cette association.

Par semaine, les données de calcul pour 45 femmes par voyage, apparaissent dans le tableau 18.

Dans l'hypothèse ou les 4 500 régimes sont tous écoulés soit à Ngaoundére, soit à Garoua ou à Maroua, nous avons:

Tableau 18: Ordre de grandeur des gains de I'intermédiaire en provenance d'Obala. pour 100 réeimes vendus Ngaoundéré. Garoua ou Maroua (juillet 1931).

Obala 615 km Ngaoundéré 350 km Garoua 570 km Haroua
achat de 4 500 régimes 500 F/régime 2 250 000 F déchargement de 3 wagons = 45000 F déchargement de 9 camions = 45000 F déchargement 9 camions = 45000 F
location de 9 camions (collecte) 630000 F  
chargement des camions 90000 F prix de revient à Ngenundéré prix de revient à Garoua prix de revient à Maroua
déchargement (camions) 45000 F = 4 330 575 F = 5 545 575 F = 5 833 575 F
location de 3 wagons 613125 F- 965 F/régime 1235 F/régime 1300 F/régime
chargement (3 wagons) 90000 F  
transport individuel pour Ngaoundéré (train) 587450 F Départ pour Garoua ou Maroua charg 9 camions 90000 F  
prix de revient des 4500 régimes (100 régimes/femme) à Obala

= 4 285 575 F
* 955 F/régime

location 8 camions
Garoua (810000) Maroua (900000)
transport (taxi)
Garoua (315000)
Maroua (513000)
pour 45 femme
   
prix de vente du régime de plantain déchargé du camion (référence 15 kg) 1400-1600 F

95-105 F/kg

2000 F

135 F/kg

2500 F

165 F/kg

marge bénéficiare nette approximative (vente en régimes) 435-635 F/régime
soit 53 500 à 63500 F/femme
765 F/régime soit 76500 F/femme 1200 F/régime soit 120000 F/femme
prix de vente en en mains 140-185 F/kg 200 F/kg 180-280 F/kg

Conclusion

L'activité des intermédiaires dans cette filière est assurément rentable...

Les marges bénéficiaires par unité de vente chez le détaillant en régimes de la filière traditionnelle courte (ravitaillement auprès du producteur, tableau 6), sont légèrement inférieures à celles de l'intermédiaire qui effectue une activité analogue dans le circuit à longue distance.

Pour ce dernier, les charges plus importantes sont compensées par un prix de vente final plus élevé du plantain. L'intermédiaire de la filière courte est par contre moins soumis aux contraintes de la distance et peut donc réaliser plus de rotations dans le temps. Par rapport à son homologue du circuit long, il peut se contenter de transporter moins de régimes par voyage.

B/ Filiére améliorée ?

En reprenant les données du tableau 18, quels seraient les gains des vendeurs si les 4 500 régimes devaient être découpés et mis en cartons?

Par semaine:

Utiliser 10 personnes pour terminer cette opération dans la journée (8 heures de travail):

10 pers. X 8 X 60 régimes/heure = 4 800 régimes 10 autres personnes s'occupant des taches annexes (lavage, nettoyage, etc).

Emballage -----> 3 minutes/carton/personne

donc utiliser 20 personnes pour achever l'emballage dans la journée

(20 pers. X 8 heures X 20 cartons/heure = 3 200 cartons).

Il faut employer au total 40 personnes à raison de 110 frs/heure/personne (secteur agricole de Njombé située en zone 3):

---> 8 heures X 40 personnes X 110 frs/heure/personne = 35 200 F pour la journée.

Nous arrondirons très largement au-dessus, le coût de ces manutentions (découpe, conditionnement): prenons 50 000 F pour la journée.

De pareilles opérations (découpe, conditionnement) néceseiteraient un investissement initial:

Celles-ci courraient étre intéresanntes dans le cadre d'une telle organisation: association de 300 femmes ani fonctionnerait sous forme de coopérative ou de petite et moyenne entreprise (P.M.E.).

- Nombre de wagons ou de camions utiles ?

----->19/0,04 475 cartons/camion, soit sensiblement autant que le nombre de régimes entassés, coincés dans un camion comme c'est le cas dans la filière traditionelle.

Autrement dit il n'y aura Pas de réduction. pas d'économie du nombre de wagons ou de camions à louer en découpant les régimes!

Bilan

Tableau 19: Ordre de grandeur des gains susceptibles d'ètre réalisés par l'intermédiaire -en provenance d'Obala, pour 71 cartons vendus à Ngaoundéré. Garoua ou Maroua, dans un circuit amélioré éventuel (juillet 1991).

Obala Ngaoundéré Garoua Maroua
- achat 4 500 régimes 2 250000 F
- location (camions) (collecte) 630 000 F
- déchargement
(wagons) 32330 F
- déchargement (camions) 32330 F - déchargement (cam.) 32330 F
chargement (collecte) 90000 F prix de revient = 5 959 065 F prix de revient
= 7 181055 F
prix de revient
= 7469055 F
- déchargement (camion pour Ia coupe 45000 F 1845 F/carton 2225 F/carton 2315 F/carton
- découpe conditionnement 50000 F  
- chargement (wagons) 64660 F Départ pour Garoua ou Maroua  
- Iocation (wagons)
613125 F
- charg. des camions
64660 F
 
- transport individuel pour Ngaoundéré
567450 F
Iocation (camions) pour Garoua (810000)
ou Maroua (900000)
 
- prix des cartons
1 616 500 F
. transport individuel (taxi) pour Garoua (315000)
Maroua (513000)
 
* prix de revient à Obala des 3233 F cartons (71 cartons par femme)
= 5 926735 F
.1835 F/carton
 
prix de vente de 19 kg de plantain en mains 2660-3515 F 3000 F 3420-5320 F
marge béneficiaire nette approximative 815-1670 F/carton 57865 à 118570 F/femme 1575 F/carton
111825 F/femme
1105-3005 /car.
78455 à
213355 F/femme

Conclusion

Les marges bénéficiaires militent en faveur d'une possibilité de découpe pour le conditionnement en carton des plantains, pour le transport et la vente en mains, en bouquets dans la partie Nord du pays.

A la place des cartons, l'emploi de cagettes plastiques gerbables, réutilisables par les vendeurs augmenterait le coût de revient du produit à chaque voyage:

Les coûts de revient de la cagette de plantains passeraient à # 2 050 F (Ngaoundéré), (2 680 Garoua, (2 800 Maroua. Et les marges bénéficiaires ne seraient plus que de:

Les plantains qui arrivent à Garoua et Maroua (surtout) ont une durée de vie verte assez limitée. Mais les régimes à aspect "fané" ou trop mûrs qui verraient. leurs prix chuter presque automatiquement à Douala ou à Yaoundé, conservent une bonne valeur marchande beaucoup plus longtemps dans une zone où la denrée est peu abondante.

Tant que le prix du plantain sera aussi élevé dans cette partie du pays (Garoua et Maroua), I'eoploi du froid serait peutétre envisageable. Cette technique n'aurait pour effet que d'augmenter quelque peu le prix de revient du produit, et diminuer ainsi les marges bénéficiaires, lesquelles pourraient encore étre acceptables pour les vendeurs. Le découpage des plantains et leur conditionnement en cartons pour le transport y trouveraient plus d'intérêt.

IX.4. Le role socio-economique du doigt de lanane plantain dans la filiere traditionnelle

Toute solution qui vise à améliorer les manutentions dans leur forme actuelle devrait conduire logiquement à éviter ou supprimer l'arrachage ou la cassure de doigts.

Ces débris quantitativement peu importants (Cf. V.3.2), jouent certaines fonction sociales dans le circuit. On essaie toujours d'en tirer quelque chose si une quantité substantielle de pulpe subsiste. `

IX.4.1. Le reclassement des doigts entiers et des morceaux de doigts arrachés "accidentellement. au cours des manutentions

A la fin de la collecte (cf. VII.4.1.), l'un des grossistes associés pour la location d'un camion, a la charge de régler les frais de manutention au chargement (chargeur spécialiste et autres manutentionnaires).

Après le déchargement en ville, pratiquement tous les débris de plantains sont rassemblés en un tas et vendus en gros à un revendeur spécialiste dans la commercialisation de tels doigts figure 6),

Ces fruits sont vendus beaucoup moins cher que les autres plantains. Par convention, ces débris sont la propriété commune de tous les intermédiaires qui ont participé à la collecte et possèdent donc dés régimes dans le camion. La recette servira payer en partie les chargeurs. Le solde sera réglé par les vendeurs au prorata du nombre de régimes.

Ces morceaux de doigts achetés par le revendeur sont à leur touer triés et. classés en catégories suivant leur taille (en général 2 catégories de valeurs marchandes différentes!) et revendus à des détaillants et enfin à des consommateurs. Souvent dans la dernière étape de vente, quelques débris de la seconde catégorie (les plus petits) sont donnés gratuitement par le commerçant à ses clients fidèles ou à ceux qui lui achètent plusieurs tas.

Le prix de vente final bas de ces morceaux de doigts profite à ceux dont la bourse ne permet pas de s'offrir des fruits non mutilés.

IX.4.2. L'arrachage volontaire des doigts au régime

Aprés le déchargement au marché urbain (cf. VII.4.1), le manutentionnaire spécialisé dans le classement des régimes est payé par les intermédiaires à raison d'un doigt par régime. Le classement terminé celui-ci se reconvertit en vendeur de ces plantains et écoule à son tour, on gros ou en détail...

Par ailleurs le grossiste-livreur arrache souvent un doigt à chaque régime et vend en tas afin d'amortir ses charges, ou de disposer de quelques réserves séacurisantes, s'il est obligé de marchander souplement à la vente (cf VII.4.1).

Conclusion

Par rapport à son état intact, la valeur commerciale d'un gros régime de plantain amputé d'un doigt (parfois ? ou 3) n'est généralement pas modifiée au cours de la vente finale, dans le circuit traditionnel.

La vente de doigts détachés et ou cassés permet au commerçant de s'acquitter de certaines charges sans modifier son benéfice.


X. Conclusion generale

La situation post-récolte des bananes plantains au Cameroun présente fondamentalement les mêmes caractéristiques qui sont décrites ou observées dans d'autres régions de production en Afrique (MIHAILOV, 1986):

Deux facteurs essentiels interviennent dans la valeur marchande du régime:

La production est inégalement répartie dans l'année avec deux saisons, l'une de faible, I 'autre de forte production. Les contraintes après récolte ne se posent pas toujours de la même manière et avec la même intensité dans chacune de ces deux périodes. En saison d'abondance, les intermédiaires courent plus de risques d'accuser des pertes économiques. A cause bien entendu des techniques et des conditions de stockage peu adaptées qui entraînent une disparition plus rapide de l'aspect frais du régime, mais aussi des prix plus bas de la denrée, comparés aux charges qui demeurent sensiblement inchangées pendant toute l'année. De ce fait la marge bénéficiaire est réduite.

Les pertes physiques sont faibles auras la récolte, à tous les niveaux, globalement elles ne dépasseraient pas 5%; le taux est pratiquement nul en ville, pendant la saison de faible production car:

En fait dés qu'il s'établit des échanges très fréquents entre les producteurs et des acheteurs, conduisant à des possibilités d'écoulement régulier du produit, tout un mécanisme parfois ingénieux se met en place. Il fait intervenir à côté des vendeurs classiques, d'autres intermédiaires véritables auxiliaires des premiers. Cet ensemble fonctionne pour augmenter les gains et minimiser les pertes. Les manutentions et méthodes de stockage actuelles trés discutables, sont souvent l'aboutissement d'une certaine tradition, elles se trouvent ainsi en équilibre avec le dispositif global, et ne causent pas de pertes significatives de la récolte.

Le circuit dans son ensemble remplit plutôt assez bien son rôle de distribution du produit.

Les pertes les plus importantes se produisent au champ, mais il s'agit lé beaucoup plus de pertes de potentiel de production (tornades et parasites qui affectent le rendement) que de pertes post-récolte.

L'abandon volontaire de régimes sur pied est un phénomène peu courant.

Les effets des sols pauvres et des parasites du plant (exemple cercospora) n'entraînent pas des pertes bien perceptibles du plantain après la récolte: Pratiquement tout le produit mis en marché est consommé. Les conséquences de ces facteurs se limitent essentiellement à la baisse de la valeur marchande du régime (taille plus petite, moins bonne présentation). Les attaques directes de prédateurs sur le fruit qui conduisent à sa dégradation évidente (surtout la pulpe), constituent sans doute les seules causes de rejet ou d'abandon du plantain.

La contrainte majeure est l'évacuation de la denrée dans certaines zones qui sont soit d'accès difficile (particulièrement en saison des pluies), ou mal desservies avec des tarifs relativement élevés de transport. Les efforts devraient étre très orientés vers I'amélioration des infrastructures concernées.

Le poids du régime récolté et sa qualité augmentent avec son âge dans certaines limites, mais les possibilités de conservation â l'état vert diminuent. Le froid permet de prolonger la duree de stockage et de l'aspect frais. Mais de très longues conservations à basse température peuvent modifier de façon néfaste l'évolution de la qualité du plantain, et provoquer une baisse de sa valeur commerciale, voire son rejet par le consommateur. L'utilisation du froid devrait donc étre étudiée pour des délais de stockage définis, Pour étre plus efficace cette technique doit s'appliquer rapidement aprés la récolte.

L'introduction de produits améliorés tels du plantain conditionné en cartons. de même que la conservation (avec utilisation éventuelle de fongicides), ne présenteraient aucun intérêt particuller vis à vis-a-vis de la réduction des Pertes dans le circuit court. Les gains réalisables actuellement dans les zones de production et de grande consommation risquent fort de ne pas justifier les coûts du conditionnement.

L'amélioration des manutentions et des conditions de stockage dans ces régions, pourrait par contre diminuer les proportions d" plantains que les vendeurs sont souvent obligés de vendre en solde. Les acteurs appréhendent pourtant dans une certaine mesure les conséquences négatives en différé des procédés qu'ils utilisent, et des efforts relativement acceptables sont menés au niveau des producteurs sous la pression des intermédiaires (les régimes sont récoltés avec soin et protégés du soleil avant leur enlèvement sous peine d'être l'objet. d'un marchandage Dia baisse); cette situation contribue certainement. â atténuer les conséquences auxquelles on aurait pu s'attendre au cours de la. commercialisation finale.

Les revenus des agents peuvent aussi s'améliorer par la diminution des proportions de régimes de qualité médiocre à. la récolte (mauvaise conduite de la plantation, sols pauvres, parasites) Les solutions ici relèvent beaucoup plus del'encadrement des producteurs et du suivi agronomique de la production.

Le souci de la rentabilité du transport d'une part, le prix de vente final bas du produit d'autre part, constituent les noeuds du problème

On pourrait sensiblement réduire les chocs en transportant moins de régimes ou en manipulant plus minutieusement la denrée, mais on se rend en même temps compte que le plantain de bonne présentation (absence de grattage ou autre meurtrissure, conditionnement en carton) attire le consommateur, sans que ce dernier ne soit encore pour autant disposé à l'acheter plus cher que le produit traditionnel, Comme les pertes physiques ne sont pas finalement importantes, les commerçants se contentent très bien de cet état des choses. Cette situation représente sans doute le plus grand obstacle aux tentatives d'introduction de procédés nouveaux dans la filière.

En définitive. la réduction des pertes après récolte des bananes plantains dans les zones de production au Cameroun. reviendrait surtout à favoriser des aménagements de façon A:

Le conditionnement en carton peut, par contre étre économiquement rentable sur le circuit à longue distance, dans la partie nord du pays où le plantain n'est pas produit! et où les prix de vente sont plus élevés I quelque i t le degré de maturation et l'aspect du régime. Toutefois la mise en oeuvre de pareilles innovations parait plus réalisable dans le cadre d'une organisation d'ensemble des livraisons vers ces zones: ce qui serait plus accessible à des groutes importants organisés (P.M.E., Coopératives) capables de procèder à des investissements initiaux et de controler totalement ou en partie le marché dans ces circuits de manière à garantir des marges bénéficiaires intéressantes.

Pareilles innovations demanderaient à livrer nécessairement de plus grandes quantités de plantains par voyage, contrairement à la filière traditionnelle caractérisée souvent par une atomisation pousses des échanges entre les acteurs (exemple livraison de 2, 5, 10 régimes). C'est à une modification en profondeur importante des habitudes que l'on aurait alors à assister aussi bien au niveau des producteurs que des consommateurs.

Mais si le conditionnement des plantains peut présenter des avantages dans cette partie de la filière, uns autre bataille sera. de convaincre les acteurs, de les amener à utiliser ces techniques (MARTIN PREVEL, 1990).

Figure 10: Différents modes d'acheminement de la banane plantain vers les de consommation, et les pertes aux différentes niveaux du circuit


XI . Recommandations

Les principales causes de pertes de la récolte au Cameroun et les propositions de base peuvent être consignées dans le tableau cidessous.

Pratiques observées Acteurs concernés Améliorations envisageables
Refus de récolter à cause du coût de revient élevé plantain et du prix de vente trop bas au village à la ville Producteurs Zones enclavées ou mal desservies:
- favoriser les échanges entre les différents acteurs en créant des du points de col lente ou des marchés ou hebdomadaires
- augmenter la desserte, les possibilités d'évacuation du produit vers la ville (voies de communication)
- étudier les prix de transport
Refus de solder à cause coût de revient élevé du produit et des propositions basses des acheteurs en ville Producteurs et intermédiaires - créer un système d'information mutuelle sur les du prix entre les producteurs et le marché urbain
- construire des abris afin d'empêcher les régimes de "faner" trop rapidement.

Ces pratiques entraident la maturation puis la pourriture au champ au niveau des producteurs ou au marché urbain au niveau des intermédiaires.

Parmi les améliorations envisageables :

Il est inutile, voire déconseillé d'intervenir sur les manutentions pour les modifier, dans le contexte actuel. Ces pratiques ne provoquent pas des pertes physiques significatives. Elles ont par contre engendré des petite métiers dans la filiére et procurent des revenus à certaines, tout en favorisant l'accès la banane plantain aux plus démunis.

La filière du nord, l'extréme nord en particulier (circuit A longue distance), où la vente des plantains conditionnés en cartons pourrait étre économiquement rentable, devrait servir de filière pilote pour une éventuelle utilisation de cette technique.


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